L’ambiance était très détendue au palais présidentiel. Ali Bongo a convié son épouse, Sylvia, pour réceptionner le rapport du dialogue qui lui garantit un nombre illimité de mandats présidentiels, d’une durée de sept ans chacun.
Joint par RFI, Pierre Claver Maganga Moussavou, co-président de l'opposition, explique pourquoi le dialogue n'a pas décidé de limiter le nombre de mandats présidentiels.
« Chacun de nous peut vouloir rester éternellement quelque part, si le peuple vous accorde de rester plus longtemps. Libre à lui de le faire ! », a-t-il souligné, alors que son collègue de l'opposition, René Ndemezo'o Obiang, est plutôt contrarié :
« Nous sommes toujours satisfaits, mais nous sommes aussi toujours satisfaits à moitié. On veut toujours faire plus mais, comme on le dit, Paris ne s’est pas construite en un jour », a-t-il spécifié, à son tour.
Naturellement satisfait, Ali Bongo a été ferme contre Jean Ping et ses partisans qui ont boycotté le dialogue. « Ils ont préféré la politique de la chaise vide. La chaise vide, ça ne paie pas », a déclaré le président du Gabon.
Et d'ajouter : « Faut-il que, pour une ou deux personnes, nous ne tenions pas compte de ce que la majorité a décidé ? Ce serait donc insulter toutes ces associations, insulter la majorité des partis politiques qui sont, eux, venus », a-t-il expliqué.
Il n'y aura pas de référendum. Un simple vote des parlementaires, tous actuellement acquis au pouvoir, transformera ces recommandations en lois de la République.
■ Casimir Oyé Mba : « Sortir le pays de l’ornière »
Pendant que les conclusions du dialogue national étaient remises officiellement au président Bongo, l'opposant Casimir Oyé Mba a tenu une conférence de presse. A la présidentielle du mois d’août dernier, il s'était rangé derrière la candidature de Jean Ping. L'ex-Premier ministre, qui a aussi participé au dialogue organisé par Jean Ping, mais pas à celui d'Ali Bongo, a appelé les deux hommes à discuter pour sortir le pays de « l'impasse » et de « la sinistrose ». Ou du moins faire une synthèse des propositions issues des deux dialogues, même s'il reconnait que cela sera compliqué.
Joint par RFI, Pierre Claver Maganga Moussavou, co-président de l'opposition, explique pourquoi le dialogue n'a pas décidé de limiter le nombre de mandats présidentiels.
« Chacun de nous peut vouloir rester éternellement quelque part, si le peuple vous accorde de rester plus longtemps. Libre à lui de le faire ! », a-t-il souligné, alors que son collègue de l'opposition, René Ndemezo'o Obiang, est plutôt contrarié :
« Nous sommes toujours satisfaits, mais nous sommes aussi toujours satisfaits à moitié. On veut toujours faire plus mais, comme on le dit, Paris ne s’est pas construite en un jour », a-t-il spécifié, à son tour.
Naturellement satisfait, Ali Bongo a été ferme contre Jean Ping et ses partisans qui ont boycotté le dialogue. « Ils ont préféré la politique de la chaise vide. La chaise vide, ça ne paie pas », a déclaré le président du Gabon.
Et d'ajouter : « Faut-il que, pour une ou deux personnes, nous ne tenions pas compte de ce que la majorité a décidé ? Ce serait donc insulter toutes ces associations, insulter la majorité des partis politiques qui sont, eux, venus », a-t-il expliqué.
Il n'y aura pas de référendum. Un simple vote des parlementaires, tous actuellement acquis au pouvoir, transformera ces recommandations en lois de la République.
■ Casimir Oyé Mba : « Sortir le pays de l’ornière »
Pendant que les conclusions du dialogue national étaient remises officiellement au président Bongo, l'opposant Casimir Oyé Mba a tenu une conférence de presse. A la présidentielle du mois d’août dernier, il s'était rangé derrière la candidature de Jean Ping. L'ex-Premier ministre, qui a aussi participé au dialogue organisé par Jean Ping, mais pas à celui d'Ali Bongo, a appelé les deux hommes à discuter pour sortir le pays de « l'impasse » et de « la sinistrose ». Ou du moins faire une synthèse des propositions issues des deux dialogues, même s'il reconnait que cela sera compliqué.
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