C’est la première fois que le secteur de la sécurité est aussi auditionné. Auparavant, sous la présidence de Yahya Jammeh, impossible pour le bureau de gestion du personnel de pouvoir établir clairement qui travaille à quel poste dans ces institutions. Mais avec le changement de gouvernement, c’est l’occasion de faire le point.
L’armée, la police, et même les services de renseignement ont été auditionnés ces derniers mois. Chaque travailleur inscrit sur la liste officielle du personnel et qui n’a pas été vu à son poste a été reporté. Et ces personnes ont jusqu’à mercredi 31 mai pour venir justifier de leur absence à Banjul avant de voir leur paye disparaître.
Le but est d’identifier les « travailleurs fantômes », ceux qui sont payés chaque mois alors qu’ils ne se rendent pas sur leur lieu de travail. Mais cela va aussi permettre d’établir une liste claire du personnel au sein des agences de sécurité, et connaître l’identité de chacun, une grande aide pour la réforme de l’armée promise par le gouvernement. Un rapport final devrait être publié dans le courant du mois de juin. En 2012, plus de 700 « travailleurs fantômes » avaient été détectés au sein des fonctionnaires.
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC
-
Est de la RDC: après l'attaque contre Béni, la négligence des services de sécurité pointée du doigt
-
Selon les résultats du sondage «Mali-Mètre», les Maliens soutiennent la décision de reporter les élections présidentielles