L’APRC, le parti de l’ancien président, a bien essayé d’organiser une grande fête. Mais la police a rejeté la demande de permis pour une célébration publique. Le leader par intérim du parti, Fabakary Tombong Jatta, se dit très déçu, mais appelle au calme les partisans de l’APRC : « On demande à tous les militants de l’APRC, partout en Gambie, et même ceux qui voudraient que notre droit de célébrer ce jour soit respecté, de rester calme, de le fêter dans leurs maisons. N’allez pas vous rassembler et manifester dans la rue. »
Pour le gouvernement, impossible d’autoriser la célébration d’une prise illégale de pouvoir. De plus, la date est beaucoup trop symbolique comme l’explique le ministre de l’Information, Demba Jawo. « Il s’agit du renversement illégal d’un gouvernement, explique-t-il, ce n’est pas correct de célébrer l’illégalité, c’est inconstitutionnel. Mais cela risque aussi de perturber le processus de réconciliation que l’on est en train de mener. Si cette date est célébrée, cela risque de provoquer des tensions au sein de la société. »
Pour l’historien Hassoum Ceesay, durant cette période de réconciliation, mieux vaut célébrer des dates qui rassemblent : « Le jour de l’indépendance, le 18 février, on peut le célébrer. Le jour de la République, on peut le célébrer. Parce que cela nous rassemble, en tant que peuple, indépendamment de notre parti politique, de notre religion, de notre ethnie. »
Les supporters de l’ancien président devront donc se contenter de célébrer ce 22 juillet de façon privée.
Pour le gouvernement, impossible d’autoriser la célébration d’une prise illégale de pouvoir. De plus, la date est beaucoup trop symbolique comme l’explique le ministre de l’Information, Demba Jawo. « Il s’agit du renversement illégal d’un gouvernement, explique-t-il, ce n’est pas correct de célébrer l’illégalité, c’est inconstitutionnel. Mais cela risque aussi de perturber le processus de réconciliation que l’on est en train de mener. Si cette date est célébrée, cela risque de provoquer des tensions au sein de la société. »
Pour l’historien Hassoum Ceesay, durant cette période de réconciliation, mieux vaut célébrer des dates qui rassemblent : « Le jour de l’indépendance, le 18 février, on peut le célébrer. Le jour de la République, on peut le célébrer. Parce que cela nous rassemble, en tant que peuple, indépendamment de notre parti politique, de notre religion, de notre ethnie. »
Les supporters de l’ancien président devront donc se contenter de célébrer ce 22 juillet de façon privée.
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