Cette juridiction basée à Hambourg, en Allemagne, donne cependant au Ghana l’autorisation de poursuivre l’exploitation des forages pétroliers déjà entamés.
Une partie des forages épargnés par la mesure d’interdiction appartient à la société britannique Tullow Oil.
La Côte d’Ivoire avait demandé la suspension de toutes les activités menées par son voisin sur la zone litigieuse.
Mais le Tribunal international du droit de la mer a estimé que cela pourrait entraîner "une perte financière importante" pour le Ghana.
Il a appelé les autorités ghanéennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer qu’aucun forage ne sera effectué sur le territoire maritime faisant l’objet du litige.
"Aggraver le litige"
Le Ghana doit également s’abstenir d’octroyer des permis autorisant l’exploitation de la zone maritime en question, qui contiendrait d’importantes réserves pétrolières.
Le Tribunal international du droit de la mer a recommandé aux deux pays de "poursuivre la coopération et de se garder de toute démarche unilatérale pouvant aggraver le litige".
Selon son porte-parole, Tullow Oil a bien accueilli le verdict. Le projet dans lequel intervient cette entreprise pourrait produire 80 000 barils de pétrole par jour.
L’économie ghanéenne, qui reposait sur l’or et le cacao, est depuis quelques années basée sur le pétrole, dont les premières réserves ont été découvertes en 2007.
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