L’appel au boycott du réseau wari lancé par le Renapta, pour les journées du mardi 17 et du mercredi 18 janvier, n’a pas été suivi par les prestataires affiliés à ce réseau. Les opérations de retrait et de transfert d’argent se sont effectuées comme si de rien n’était.
A l’agence wari situé au niveau du rond-point Jet d’eau, l’affluence est au rendez-vous. L’espace multiservices grouille de monde. Des clients s’impatientent pendant que les préposés aux guichets sont complétement débordés.
Le gérant répond du nom de Ibarhima Sankaré. Assis confortablement sur sa chaise, lunettes correcteur bien visées, ce jeune homme d’une trentaine d’années fait le point : «j’ai su cette grève ce matin par le biais d’un client. Mais n’empêche j’ai continué mon travail comme d’habitude. Et nous ne pouvons pas arrêter les services car le client est roi, et il en a besoin», a-t-il précisé.
Même son de cloche pour les autres points wari visités. Selon les gérants, l’information n’a pas bien circulé. Ils sont au courant de rien.
En pantalon noir assorti de body de couleur bleu, la gérante de multiservices, Ramatoulaye Ndiaye, trouvée au deuxième étage des immeubles de la sicap soutient qu’elle n’appartienne à aucun syndicat ni à aucune union. «Je travaille pour mon propre compte, donc ce boycott ne me concerne pas d’autant plus je ne sais pas sur quoi il est fondé».
A l’agence wari situé au niveau du rond-point Jet d’eau, l’affluence est au rendez-vous. L’espace multiservices grouille de monde. Des clients s’impatientent pendant que les préposés aux guichets sont complétement débordés.
Le gérant répond du nom de Ibarhima Sankaré. Assis confortablement sur sa chaise, lunettes correcteur bien visées, ce jeune homme d’une trentaine d’années fait le point : «j’ai su cette grève ce matin par le biais d’un client. Mais n’empêche j’ai continué mon travail comme d’habitude. Et nous ne pouvons pas arrêter les services car le client est roi, et il en a besoin», a-t-il précisé.
Même son de cloche pour les autres points wari visités. Selon les gérants, l’information n’a pas bien circulé. Ils sont au courant de rien.
En pantalon noir assorti de body de couleur bleu, la gérante de multiservices, Ramatoulaye Ndiaye, trouvée au deuxième étage des immeubles de la sicap soutient qu’elle n’appartienne à aucun syndicat ni à aucune union. «Je travaille pour mon propre compte, donc ce boycott ne me concerne pas d’autant plus je ne sais pas sur quoi il est fondé».
"D’énormes difficultés avec Wari à dénoncer"
Mais après lui avoir expliqué les raisons de ladite grève mentionnées dans le communiqué de la Renapta, Ramatoulaye, d’un air brusque souligne que: « d’une part, ils ont eu raison. Le réseau wari est fait de problèmes. Nous rencontrons d’énormes difficultés qu’il faut dénoncer», a-t-elle lancé.
D’autres gérants interrogés n’ont pas voulu se prononcer sur la question.
Dans les allées de Dieuppeul, une dizaine de personnes assises devant une boutique wari, attire notre attention. Toutes, sont venues soit pour un retrait ou pour un transfert d’argent.
Abdoul Aziz Coulibaly. Il est de taille moyenne. Habillé en pantalon Kaki assorti de tee-shirt blanc, le jeune d’expliquer les raisons de sa présence. «Je suis venu pour envoyer de l’argent à ma mère. Et, je n’étais pas au courant d’une quelconque grève».
Les cheveux touffus, portable à la main, Abdoul Aziz est d’avis que «le boycott n’est pas une solution pour lutter contre quelque chose. Car, cela n’arrange personne : ni les gérants ni les clients. Il existe plusieurs façon de montrer son mécontentement».
Même constat pour cette dame qui requiert n’anonymat. A l’en croire, il y a au Sénégal plusieurs réseaux de transfert d’argent. Wari n’est pas le seul service. Et, ce n’est pas eux (Renapta) qui peut supprimer wari du rang des services en fonction. «Ils n’ont qu’à trouver un autre moyen», a-t-elle suggéré.
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