«Nous sommes désolés, mais le constat est fait sur l’échec de la transition. Car on nous avait promis 16 machines mais 20 mois après, il n’y a que deux machines. Et depuis, nous avons interpelé les autorités à travers des sit-in, un arrêt de travail de 24 heures la semaine dernière», a expliqué Mame Mbaye Tounkara, président du Cadre unitaire des cheminots de Dbf.
Les cheminots qui observent un mouvement d’humeur de 48 heures se sont retrouvés ce matin, devant la direction générale de l’entreprise. Laquelle direction est taxée de laxisme d’autant plus que, considèrent-ils, rien n’a été fait pour satisfaire leurs doléances dont la prise en charge médicale, ainsi que le paiement des indemnités de départ à la retraite.
Selon eux les 48 heures de grève qu’ils ont initiées ne sont que pour obtenir des garanties sur la satisfaction de leurs doléances : «nous voulons qu’on nous dise exactement ce qu’il en est de la mise en place du schéma pour la relance de Dbf», a indiqué le syndicaliste.
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