La banlieue de Conakry présente deux visages contrastés ce samedi, à la veille de l’ouverture des opérations de vote pour le premier tour du scrutin présidentiel du 11 octobre. Sur la route Le Prince, la plupart des stations d’essence sont quasi fermées, la circulation routière est fluide et la rue déserte. Tout au long du tronçon, des jeunes volontaires tentent de dégager la chaussée envahie par des troncs de bois ou des pneus. Pour se déplacer d’un point à un autre, les usagers de circulation ont le choix entre emprunter les motos- taxis, qui leur font payer 5 mille francs par passagers le tronçon et avec surcharge ou les taxis de transport inter- urbain, qui vont d’un tronçon à un autre.
Tout au long de l’axe, les magasins de commerce sont fermés, les populations forment des attroupements au bord de la route. Les forces de l’ordre, elles, font les patrouilles, alors que des camions de la police anti-émeute sont garés au carrefour Bambéto. Pour l’instant, aucun incident n’est signalé entre les jeunes et les forces de l’ordre. Au contraire, cette partie de Conakry affiche un calme précaire. Les habitants des quartiers sont assis dans les kiosques, le transistor collé aux oreilles pour suivre les médias. En revanche, du côté de Kipé sur l’axe Taouyah- Lambanyi, la situation est toute autre. L’on note, par exemple, la circulation effective des taxis de transport urbain avec des embouteillages par endroits, alors que certains magasins de commerce sont ouverts.
Sur les deux axes de circulation, excepté les grands panneaux publicitaires affichés au bord des rues, la fin de la campagne électorale est une réalité. Nulle part, l’on observe les animations musicales, encore moins les tee-shirts des huit candidats en lice. Dans d’autres marchés comme à Matoto ou encore à Madina, certains propriétaires des magasins de commerce tentent de rejoindre leur boutique pour s’assurer de son état.
Tout au long de l’axe, les magasins de commerce sont fermés, les populations forment des attroupements au bord de la route. Les forces de l’ordre, elles, font les patrouilles, alors que des camions de la police anti-émeute sont garés au carrefour Bambéto. Pour l’instant, aucun incident n’est signalé entre les jeunes et les forces de l’ordre. Au contraire, cette partie de Conakry affiche un calme précaire. Les habitants des quartiers sont assis dans les kiosques, le transistor collé aux oreilles pour suivre les médias. En revanche, du côté de Kipé sur l’axe Taouyah- Lambanyi, la situation est toute autre. L’on note, par exemple, la circulation effective des taxis de transport urbain avec des embouteillages par endroits, alors que certains magasins de commerce sont ouverts.
Sur les deux axes de circulation, excepté les grands panneaux publicitaires affichés au bord des rues, la fin de la campagne électorale est une réalité. Nulle part, l’on observe les animations musicales, encore moins les tee-shirts des huit candidats en lice. Dans d’autres marchés comme à Matoto ou encore à Madina, certains propriétaires des magasins de commerce tentent de rejoindre leur boutique pour s’assurer de son état.
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