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HLM-Préparatifs de la Korité: le marché bat son plein malgré le «manque d’argent»

Tout en cinq (5) jours, nous séparent de la fête de l’Aïd El Fitr dite Korité. Et le marché HLM de Dakar bat son plein. Même si les hommes, femmes sur place, décrient le manque d’argent, les vendeurs de tissus, eux, se frottent les mains. Mais que de sacrifices consentis de leur part. Suivez les vidéos.



Le marché HLM comme à son habitude en pareille période de veille de fête. Hommes, femmes et enfants se bousculent pour se frayer le passage à la recherche du produit qui fera leur bonheur le jour de la Korité. Parmi eux, madame Ndoye dont les propos sont ceux-ci : « le manque d’argent ». « Je suis là pour acheter des tissus à mes enfants », dit-elle. Selon la dame qui n’a pas voulu être filmée, « des tissus, il y en pas plein mais pas d’argent même si les prix sont abordables ».  « Il y en a vraiment pour tous les goûts mais c’est la monnaie d’échange qui manque ».  Donc en cette veille de fête du côté du marché HLM, le ton est donné : baisse des prix pour tirer son épingle.

 


Une vendeuse qui a requis l’anonymat de préciser, en effet qu’elle cède ses tissus « brodé » à 1500 F CFA en raison de la fête au lieu de 2000 F CFA, le prix habituel. Et ne le regrette pas puisque qu’elle se frotte les mains. Même cas de figure pour Babacar qui a baissé jusqu’à 500 F CFA, le mètre de soie.
« C’est ça le Sénégal, ils disent qu’il n’y a pas l’argent mais ils viennent petit à petit», sert le vendeur. Aux aguets devant son étal de bazin, brodé et soie, Khadidiatou de décliner ses prix : 2500, 3000, 4000 et 1000. Avant de préciser que « ça marche».  Pour l’heure, ce sont les vendeurs d’accessoires et les tailleurs qui ne sont pas encore à la fête. Ses bijoux s’échangent entre 500 et 3000 F CFA, dit-il mais le fait est là, selon lui, « les clients ne viennent pas comme il l’aurait souhaité ».




Même refrain du côté de cette tenante de salon de couture au centre Elisabeth Diouf du marché, Madame Fall dit attendre les clients: « On ne voit pas les clients parce que les gens n’ont pas d’argent » mais « on les attend ». Penda, trouvée dans son atelier de couture, va plus loin. Elle explique l’absence des clients par le fait que selon elle, présentement les Sénégalais avec la crise qui sévit, achètent à manger avant de penser habits. « La situation est difficile mais Dieu est Grand », dira-t-elle par ailleurs. Les vendeurs de chaussures qui ont fait également chuté leurs prix, de 15.000 à 6.000 F CFA, pleurent eux-aussi l’absence des clients. 





Ibrahima Mansaly

Mercredi 23 Juillet 2014 - 14:53


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