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Imam Oumar Sall (Ucad) : «le Sénégal est en train de se marginaliser»

La Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a célébré l’Aïd Al Fitr ce samedi. Occasion saisie par l’Imam de grande mosquée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Imam Oumar Sall, le Sénégal est en train de se marginaliser.



Imam Oumar Sall (Ucad) : «le Sénégal est en train de se marginaliser»
 «Des pays très proches du Sénégal comme la Gambie, le Mali, la Mauritanie, célèbrent aujourd’hui la Korité, pourquoi pas le Sénégal ? Donc c’est le Sénégal qui se met en marge de la société musulmane, et non cette communauté qui a fêté l’Aïd Al Fitr aujourd’hui », a déclaré l’Imam Oumar Sall qui dirigeait ce matin la prière de l’Aïd Al Fitr à la mosquée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Revenant sur les points de son prêche, l’Imam cite la perte des valeurs qui est devenue une véritable maladie pour la société. Et l’Imam soutient, pour revenir à la norme, qu’ «il nous faut tous une thérapie de choc dont le but sera de réintroduire auprès de tous, les nobles caractères qui avaient valu au Prophète Mohamed (PSL) qui est notre modèle, la louange de son Seigneur.

Sur la question du terrorisme, l’imam prône plus d’équité dans le traitement des Sénégalais pour lutter contre ce fléau : «Parmi les causes de l’insécurité on peut noter le fait de prendre en dérision les fondamentaux de la religion, la marginalisation des personnes qui essaient de suivre la voie droite, l’érection des transgresseurs et mauvais exemples en modèle de société en lieu place des gens de bien et de vertu».


Dimanche 25 Juin 2017 - 14:53


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1.Posté par mayday le 26/06/2017 00:01
Le lobby maraboutique a caporalisé les médias sénégalais. Aucun son discordant n'est admis , c'est la camisole de force. Touba a annoncé même avant la fameuse commission qu'ils prient lundi.
Le CNRA doit se pencher sur la censure faite aux autres musulmans qui ne sont pas affiliés aux confréries. Aucune de leurs manifestations ne fait l'objet de couverture, alors qu'ils regroupent en leur sein les meilleures ressources humaines du Sénégal. Mais peine perdue, car à l'heure des NTIC la censure n'est plus efficace .D'autres créneaux permettent de partager leurs enseignements combien utiles qui jurent d'avec le folklore ambiant que commencent à dénoncer, non pas seulement les ibadous et les stampillés salafistes et autres wahhabistes, mais les adeptes de ces mêmes confréries

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