Imam égorgé par son fils - Les confidences du chef de quartier: « Voilà 2 ans que le jeune lui menait la vie dure »

Ami du défunt Imam Ratib de la Grande Mosquée de Darou Saloum, Serigne Mbaye Sy Diop égorgé par son fils, El Hadji Moussa Camara, le chef de quartier, sert que l’Imam a toujours redouté le pire dans sa maison.

« Quand son fils l’a trouvé dans sa chambre et pris fortement au collet, il a tenté de se défaire de l’étreinte, mais le garçon était plus costaud et fort que lui. Craignant pour sa vie, Imam Mbaye a essayé de le prendre par les sentiments, disant sans cesse: « Balma! Balma ! » (Excuse-moi), explique-t-il.

 

Poursuivant dans les colonnes du journal « Les Echos », il ajoute que : « Voilà  deux (2) ans que le jeune garçon menait la vie dure à son papa. Il a été aussi interné à l’hôpital Fann pour suivre un traitement de troubles psychiques. Il s’attaquait à tout le monde et était toujours armé. C’est un garçon costaud, robuste et géant. Il vit sous le même toit que sa famille, sa mère est décédée ».

Seul l’Imam Ratib, son fils et un membre de la famille malade se trouvaient dans la maison au moment des faits, rapporte-t-il, soutenant que le défunt l’avait même appelé pour se plaindre encore une fois des agissements de son fils Mansour dit Soro.