Le président sortant a rencontré ses partisans dans un stade quadrillé par des soldats fortement armés, à Maiduguri, la capitale de Borno, l’Etat le plus touché par les attaques du groupe djihadiste Boko Haram.
Jonathan leur a dit qu’il était déterminé à restaurer la paix dans le nord-est du pays.
Son adversaire, l’ancien général Mohammadu Buhari, originaire du nord, a promis de faire de l’éradication des groupes djihadistes l’une de ses priorités s’il est élu.
La visite de ce samedi est la deuxième de Goodluck Jonathan à Maiduguri, en moins de deux semaines.
La semaine dernière, il a rencontré dans cette ville des soldats et des victimes des attaques de Boko Haram. Ses visites dans le nord-est sont liées à des ambitions électoralistes, selon certains observateurs.
Les populations de cette partie du pays ne cessent de dénoncer l’inertie du régime de Jonathan devant les nombreux massacres perpétrés par des groupes armés.
La ville de Maiduguri et ses environs font les frais d’attaques à répétition perpétrées par des djihadistes, qui ont tué plus de 10 mille personnes dans le nord-est du Nigeria, de 2009 à nos jours.
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