Pas un mot sur les violences au Kasaï et à peine plus sur les élections. Le président sud-africain est resté diplomate, félicitant son homologue pour une transition politique réussie. « La RDC de 2017 n'est plus celle de 2004. La situation politique du pays est stable, et la situation sécuritaire s'est amélioré », a déclaré Jacob Zuma.
Tout juste le président Zuma a-t-il ajouté qu'il fallait continuer le dialogue et que c'était aux Congolais eux-mêmes de trouver une solution. Un message clair : l'Afrique du Sud ne fera pas pression sur Kinshasa.
Côté congolais, le président congolais a remercié l'Afrique du Sud pour son rôle ces 15 derrières années. Joseph Kabila a reconnu que son pays faisait face à des défis. Des difficultés qui sont celles de situations post-conflit, a-t-il indiqué, ajoutant que le dialogue entre le gouvernement, l’opposition et la société civile était permanent.
« Je l’ai toujours dit, le dialogue au Congo est permanent. Nous avons toujours à utiliser le dialogue comme instrument de gouvernance et nous continuerons, a-t-il assuré. Mais il faut qu’il y ait un objectif à ce dialogue. Et l’objectif de ce dialogue que nous avons eu est un gouvernement d’unité nationale. Organisons ces élections ensemble, en tant que pays, en tant que partis politiques et société civile. Et je veux vous dire que nous avons toujours cet objectif en tête et en vue ». Le président Kabila n'a toutefois pas précisé si cette élection serait organisée avant la fin de l'année comme le préconise l'accord signé fin 2016.
Pendant ce temps, à plusieurs centaines de mètres de cette là, une trentaine de Congolais étaient rassemblés pour manifester contre la visite du président Kabila qu'ils estiment ne plus être un chef d'Etat légitime. « Nous voulons montrer à la communauté sud-africaine que nous ne sommes pas contents, dans la mesure où leurs autorités accueillent une personnalité illégitime, illégale. Il n'a plus de mandat. En quelle qualité est-il en train d'engager le pays ? » a expliqué Jean Bwasa, porte-parole de la diaspora congolaise, qui justifie le faible nombre de manifestants par une volonté de ne pas provoquer de débordements.
Tout juste le président Zuma a-t-il ajouté qu'il fallait continuer le dialogue et que c'était aux Congolais eux-mêmes de trouver une solution. Un message clair : l'Afrique du Sud ne fera pas pression sur Kinshasa.
Côté congolais, le président congolais a remercié l'Afrique du Sud pour son rôle ces 15 derrières années. Joseph Kabila a reconnu que son pays faisait face à des défis. Des difficultés qui sont celles de situations post-conflit, a-t-il indiqué, ajoutant que le dialogue entre le gouvernement, l’opposition et la société civile était permanent.
« Je l’ai toujours dit, le dialogue au Congo est permanent. Nous avons toujours à utiliser le dialogue comme instrument de gouvernance et nous continuerons, a-t-il assuré. Mais il faut qu’il y ait un objectif à ce dialogue. Et l’objectif de ce dialogue que nous avons eu est un gouvernement d’unité nationale. Organisons ces élections ensemble, en tant que pays, en tant que partis politiques et société civile. Et je veux vous dire que nous avons toujours cet objectif en tête et en vue ». Le président Kabila n'a toutefois pas précisé si cette élection serait organisée avant la fin de l'année comme le préconise l'accord signé fin 2016.
Pendant ce temps, à plusieurs centaines de mètres de cette là, une trentaine de Congolais étaient rassemblés pour manifester contre la visite du président Kabila qu'ils estiment ne plus être un chef d'Etat légitime. « Nous voulons montrer à la communauté sud-africaine que nous ne sommes pas contents, dans la mesure où leurs autorités accueillent une personnalité illégitime, illégale. Il n'a plus de mandat. En quelle qualité est-il en train d'engager le pays ? » a expliqué Jean Bwasa, porte-parole de la diaspora congolaise, qui justifie le faible nombre de manifestants par une volonté de ne pas provoquer de débordements.
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