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Karim face à la Cour suprême ce 6 août: sa défense craint le pire



Karim face à la Cour suprême ce 6 août: sa défense craint le pire
«Les avocats du prisonnier politique Karim WADE, détenu arbitrairement par l'État du Sénégal depuis 27 mois, ont appris par la presse que la Cour Suprême a prévu d'examiner le 6 août 2015 les sept recours déposés contre l'arrêt rendu le 23 mars par la Cour de répression de l'enregistrement illicite (CREI) en violation flagrante des droits de la défense », annonce la défense de Wade-fils qui précise que cette décision surprenante intervient alors que non seulement  «les délais impératifs fixés par la loi pour l'accomplissement des formalités, la présentation des moyens de défense des personnes condamnées et l'instruction des recours sont loin d'être épuisés ». Pour Mes Ciré Clédor LY et Cie : «On peut, dans ces conditions, affirmer avec force que l’audience prévue viole la loi et est donc illégale».

 
Pis, poursuivent les robes noires : «L'État du Sénégal n'a pas encore répondu aux moyens exposés dans les recours, ni fait savoir qu'il renonçait à y répondre » et «toutes les parties n'ont pas fini de présenter leurs dossiers ». «La fixation d'une date d'audience aussi proche, de nouveau en violation des droits de la défense, prouve que le véritable objectif est de priver Karim WADE de la possibilité de faire valoir les droits qui sont consacrés tant par les lois du Sénégal que par les conventions internationales que notre pays s'est engagé à appliquer. Ces droits doivent être encore plus respectés devant la Cour Suprême », s’indignent les avocats du fils du président sortant Wade.

 
Forts de ce fait, ils dénoncent une «nouvelle vague de violations inacceptables » qui intervient selon eux «alors que les avocats de Karim WADE ont demandé à l’État du Sénégal et au Premier Président de la Cour Suprême de se conformer à la décision du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire ordonnant au Sénégal de mettre fin sans délai à la détention arbitraire et de réparer intégralement le préjudice qu’il a subi ».  Le collectif des avocats rappelle également que «tous les magistrats de la Chambre criminelle de la Cour Suprême qui ont courageusement décidé, le 6 février 2014, d'appliquer le droit international à un recours formé contre des décisions de la CREI ont été brutalement changés d'affectation et remplacés par d'autres magistrats ». La défense s'élève «une nouvelle fois contre les scandaleuses violations des droits de la défense, indignes d'un pays qui était reconnu, il y a peu de temps encore, comme un modèle pour le respect de l'État de droit et des libertés individuelles ». 


Samedi 1 Août 2015 - 13:08


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