Les trois véhicules de police ont heurté des engins explosifs improvisés. La première explosion a eu lieu mercredi près de Liboi, ville frontalière avec la Somalie, faisant quatre victimes. Quelques heures plus tard, une voiture de police, qui escortait le gouverneur du comté de Mandera, a aussi été détruite et ses cinq passagers tués sur le coup. Le gouverneur est quant à lui sain et sauf. Finalement ce jeudi, cinq autres policiers à bord d'un troisième véhicule envoyé en renfort dans le comté de Garissa ont connu le même sort.
Pour la police kényane, les shebabs, sous pression en Somalie, se replient vers le Kenya. Dans un communiqué, elle assure avoir déjà arrêté plusieurs suspects et renforcé les opérations dans la zone. La propagande du groupe, elle, laisse entendre le contraire. Fin mars, les shebabs ont mis en ligne une vidéo montrant Ahmad Iman Ali, le chef de la branche kényane, menacer le pays : « Aujourd'hui, le gouvernement et l'opposition ont le choix, disait-il, soit voir mourir leurs soldats en Somalie, soit les voir mourir au Kenya. Nous pouvons faire les deux ».
En effet, explique Matt Bryden, spécialiste du groupe, les shebabs jouissent actuellement d'une relative liberté de mouvement côté kényan, grâce à des uniformes et des véhicules des forces armées volés lors d'attaques précédentes.
Pour la police kényane, les shebabs, sous pression en Somalie, se replient vers le Kenya. Dans un communiqué, elle assure avoir déjà arrêté plusieurs suspects et renforcé les opérations dans la zone. La propagande du groupe, elle, laisse entendre le contraire. Fin mars, les shebabs ont mis en ligne une vidéo montrant Ahmad Iman Ali, le chef de la branche kényane, menacer le pays : « Aujourd'hui, le gouvernement et l'opposition ont le choix, disait-il, soit voir mourir leurs soldats en Somalie, soit les voir mourir au Kenya. Nous pouvons faire les deux ».
En effet, explique Matt Bryden, spécialiste du groupe, les shebabs jouissent actuellement d'une relative liberté de mouvement côté kényan, grâce à des uniformes et des véhicules des forces armées volés lors d'attaques précédentes.
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