L’élection du 26 octobre ne devrait pas avoir lieu, affirme Raila Odinga devant une salle comble. Selon lui, le résultat est connu d’avance, car elle sera, dit-il, « aussi corrompue que la précédente ». Donc pas question de se présenter. Raila Odinga accuse la commission électorale de n’avoir pas fait les réformes nécessaires. Et le gouvernement d’organiser la violence.
« Ils envoient les policiers avec du gaz lacrymogènes. Ils ont envoyé du gaz aux gens et tiré 9 balles. Donc ce dont on parle, ce sont des tueries et de la violence financées par l’Etat. »
Et si Raila Odinga est à Londres, c’est pour demander l’appui des autres pays. « Il faut restaurer la démocratie », estime-t-il. « Nous voulons que nos amis internationaux nous aident à résoudre ce problème. Dans notre tradition en Afrique, quand la maison du voisin est en flammes, on n’attend pas d’être invité pour y aller. »
Manifestation
La présence de l’un des principaux candidats à Londres, à moins de deux semaines de la présidentielle, cela ne plaît pas aux partisans du président en place Uhuru Kenyatta, venus manifester devant la conférence.
Parmi eux, Juliette Makhapila : « Vous devriez penser à la somme d’argent que coûte au gouvernement l’organisation de ce nouveau scrutin. Si vous voulez parler, vous vous présentez, et si les citoyens veulent vous élire, alors vous devenez le gagnant. »
« Je gagnerais, s’il y avait une élection libre » veut croire le chef de la coalition Nasa.
La situation est tendue au Kenya. Vendredi, dans le bastion de l'opposant, à Bondo, dans l’ouest du pays, la police a tué par balles deux jeunes hommes accusés par les forces de l'ordre d'avoir attaqué un commissariat. Partout ailleurs, dans les grandes villes, il était interdit aux manifestants de rejoindre le centre-ville, ni même de se rassembler. Notamment dans la capitale, Nairobi.
Ils venaient d'un peu partout, de façon dispersée. Et ils se réunissaient petit à petit. Puis la police est venue les disperser. Ils ne faisaient rien d'autre que de se réunir. Mais la police ne veut plus aucun rassemblement, nulle part. Manifestation ou non, on vous disperse.
« Ils envoient les policiers avec du gaz lacrymogènes. Ils ont envoyé du gaz aux gens et tiré 9 balles. Donc ce dont on parle, ce sont des tueries et de la violence financées par l’Etat. »
Et si Raila Odinga est à Londres, c’est pour demander l’appui des autres pays. « Il faut restaurer la démocratie », estime-t-il. « Nous voulons que nos amis internationaux nous aident à résoudre ce problème. Dans notre tradition en Afrique, quand la maison du voisin est en flammes, on n’attend pas d’être invité pour y aller. »
Manifestation
La présence de l’un des principaux candidats à Londres, à moins de deux semaines de la présidentielle, cela ne plaît pas aux partisans du président en place Uhuru Kenyatta, venus manifester devant la conférence.
Parmi eux, Juliette Makhapila : « Vous devriez penser à la somme d’argent que coûte au gouvernement l’organisation de ce nouveau scrutin. Si vous voulez parler, vous vous présentez, et si les citoyens veulent vous élire, alors vous devenez le gagnant. »
« Je gagnerais, s’il y avait une élection libre » veut croire le chef de la coalition Nasa.
La situation est tendue au Kenya. Vendredi, dans le bastion de l'opposant, à Bondo, dans l’ouest du pays, la police a tué par balles deux jeunes hommes accusés par les forces de l'ordre d'avoir attaqué un commissariat. Partout ailleurs, dans les grandes villes, il était interdit aux manifestants de rejoindre le centre-ville, ni même de se rassembler. Notamment dans la capitale, Nairobi.
Ils venaient d'un peu partout, de façon dispersée. Et ils se réunissaient petit à petit. Puis la police est venue les disperser. Ils ne faisaient rien d'autre que de se réunir. Mais la police ne veut plus aucun rassemblement, nulle part. Manifestation ou non, on vous disperse.
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