« Nous appelons les Kényans de bonne foi à défendre l'indépendance de la justice. De notre côté, nous sommes prêts à payer le prix ultime pour protéger la Constitution et l'état de droit », a déclaré le juge en chef de la Cour suprême, David Maraga, mardi. Il dénonce des menaces sur les réseaux sociaux et de la part des politiques.
Depuis l'annulation des élections le 1er septembre, la Cour suprême fait l'objet de multiples attaques. D'abord de la part du président sortant, donné vainqueur avant l'invalidation du scrutin, Uhuru Kenyatta, qui a traité les juges d'escrocs, mais aussi de certains membres de son parti, le Jubilee.
Les accusations se multiplient
La semaine dernière, le député de la ville de Nyeri a déposé une requête demandant le départ de David Maraga, soulevant la colère du reste du parti, qui lui a demandé de retirer sa plainte.
Dernièrement, les juges ont également été accusés de collusion avec les avocats de l'opposition.
Et mardi, des manifestations à l'encontre de la Cour ont éclaté à Nairobi et dans le centre du pays, fief d'Uhuru Kenyatta. Mots d'ordre : « Vous avez volé notre victoire, recomptez les votes. »
C'en est trop pour les magistrats, qui affirment que leurs demandes pour plus de sécurité ont été ignorées par la police. Des allégations rejetées par les forces de l'ordre.
Depuis l'annulation des élections le 1er septembre, la Cour suprême fait l'objet de multiples attaques. D'abord de la part du président sortant, donné vainqueur avant l'invalidation du scrutin, Uhuru Kenyatta, qui a traité les juges d'escrocs, mais aussi de certains membres de son parti, le Jubilee.
Les accusations se multiplient
La semaine dernière, le député de la ville de Nyeri a déposé une requête demandant le départ de David Maraga, soulevant la colère du reste du parti, qui lui a demandé de retirer sa plainte.
Dernièrement, les juges ont également été accusés de collusion avec les avocats de l'opposition.
Et mardi, des manifestations à l'encontre de la Cour ont éclaté à Nairobi et dans le centre du pays, fief d'Uhuru Kenyatta. Mots d'ordre : « Vous avez volé notre victoire, recomptez les votes. »
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