Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires africaines et maghrébines à Nouakchott, le 8 avril 2012. AF / STRINGER
Les pressions montent autour d’elle, mais l’Algérie ne dévie pas d’un pouce. Il n’y a pas d’issue à la crise malienne autre que politique, a insisté dimanche 24 juin le ministre des Affaires africaines et maghrébines Abdelkader Messahel.
« Il y a toutes les indications pour croire et penser que la solution politique négociée est possible. Et nous y travaillons. Nous avons des contacts avec toutes les parties. Nous sommes soutenus par les Maliens eux-mêmes, mais nous sommes également soutenus par nos partenaires ».
La mainmise sur les grandes villes du nord du pays par les islamistes d’Ansar Dine inquiète plus que jamais Alger. Mais elle veut faire la différence entre les revendications touaregs et la lutte antiterroriste.
« Nous sommes préoccupés par ce qui se passe dans notre région, et nous faisons la nette distinction entre les revendications légitimes des populations du Nord, dans le cadre d’un Mali uni, et la lutte antiterroriste. Donc, nous continuons à travailler, pour qu’il y ait une convergence de points de vue et pour que tout le monde soit avec le même agenda ».
La diplomatie algérienne passe donc à la vitesse supérieure. Le pays mène depuis plusieurs semaines des consultations avec toutes les parties. Le Premier ministre malien était à Alger il y a quelques jours. Un envoyé spécial du président de la Cédéao est actuellement dans la capitale algérienne. Le Comité d’état-major conjoint créé par la Mauritanie, l’Algérie, le Mali et le Niger doit aussi se réunir dans les prochains jours, a annoncé Abdelkader Messahel.
Source: RFI
« Il y a toutes les indications pour croire et penser que la solution politique négociée est possible. Et nous y travaillons. Nous avons des contacts avec toutes les parties. Nous sommes soutenus par les Maliens eux-mêmes, mais nous sommes également soutenus par nos partenaires ».
La mainmise sur les grandes villes du nord du pays par les islamistes d’Ansar Dine inquiète plus que jamais Alger. Mais elle veut faire la différence entre les revendications touaregs et la lutte antiterroriste.
« Nous sommes préoccupés par ce qui se passe dans notre région, et nous faisons la nette distinction entre les revendications légitimes des populations du Nord, dans le cadre d’un Mali uni, et la lutte antiterroriste. Donc, nous continuons à travailler, pour qu’il y ait une convergence de points de vue et pour que tout le monde soit avec le même agenda ».
La diplomatie algérienne passe donc à la vitesse supérieure. Le pays mène depuis plusieurs semaines des consultations avec toutes les parties. Le Premier ministre malien était à Alger il y a quelques jours. Un envoyé spécial du président de la Cédéao est actuellement dans la capitale algérienne. Le Comité d’état-major conjoint créé par la Mauritanie, l’Algérie, le Mali et le Niger doit aussi se réunir dans les prochains jours, a annoncé Abdelkader Messahel.
Source: RFI
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