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L’ONU lance un fonds d’urgence pour protéger les pays pauvres en cas de pandémie

L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale ont lancé samedi 21 mai au Japon un mécanisme de financement d'urgence pour protéger les pays les plus pauvres contre les pandémies. Le Japon a déjà annoncé qu'il contribuerait au fond d'urgence à hauteur de 50 millions de dollars.



Quelques 70 chefs d'état et de gouvernement se réunissent lundi 21 mai à Istanbul pour le 1er sommet humanitaire mondial, avec l’ambition de transformer la manière d'appréhender et de répondre aux crises humanitaires au niveau mondial.
 
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies a promis des actions et des engagements concrets, notamment pour aider les pays à mieux se préparer à affronter les crises. Première action : la création de ce fond qui est liée à la récente épidémie d'Ebola en Afrique de l'ouest, et qui a tragiquement illustré la lenteur de réaction des institutions face à la vitesse de propagation du virus. Un décalage qui a amplifié les pertes en vies humaines et les répercussions sur l'économie des pays touchés.
 
Le principe de ce nouveau mécanisme de financement, notamment basé sur des polices d'assurance, est d'avoir des fonds déjà disponibles pour agir dès les premiers signes d'épidémie : jusqu'à 500 millions de dollars pourront être mobilisés, à destination de 2 types de bénéficiaires : les 77 pays identifiés par la Banque Mondiale comme les plus pauvres du monde ; et les organismes internationaux qualifiés pour intervenir.
 
L'attribution se fera en fonction de l'ampleur, de la sévérité et de la propagation des maladies qui doivent toucher au moins 2 pays et figurer sur une liste prédéfinie; cette liste inclut Ebola, les coronavirus comme le SRAS, certains virus de la grippe ou des zoonoses comme la fièvre de la Vallée du Rift et la fièvre de Lassa.
 
Selon la Banque mondiale, si ce mécanisme avait été en place durant l'épidémie d'Ebola, 100 millions de dollars auraient pu être déboursés dès juillet 2014, et non septembre comme ça a été le cas. Trois mois durant lesquels le nombre de malades a été multiplié par 10.





Source:Rfi.fr

Aminata Diouf (Stagiaire)

Lundi 23 Mai 2016 - 09:46


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