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L'ONU salue les efforts pour prévenir la famine dans quatre pays mais juge qu'il faut faire plus

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a salué jeudi les efforts de la communauté internationale ces derniers mois pour répondre aux menaces de famine au Soudan du Sud, en Somalie, au nord-est du Nigéria et au Yémen, près de sept mois après son appel à l'action.





L'ONU salue les efforts pour prévenir la famine dans quatre pays mais juge qu'il faut faire plus
« Depuis lors, les bailleurs de fonds et les partenaires ont intensifié et pris des mesures. Sur les 4,9 milliards de dollars requis pour couvrir les opérations humanitaires d'urgence, 60% ont été reçus. Les agences humanitaires et leurs partenaires atteignent près de 30 millions de personnes chaque mois avec de la nourriture, des moyens de subsistance, de la santé, de l'eau et de l'assainissement et de l'aide nutritionnelle », a dit M. Guterres lors de cette réunion co-organisée par les Nations Unies et la Banque mondiale au siège de l'ONU à New York, en marge du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies. 
Le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) a été l'une des premières sources de financement, ce qui a permis de dégager près de 130 millions de dollars. « Jusqu'à présent, cette action coordonnée des gouvernements, des agences, des bailleurs de fonds et des organisations non gouvernementales a permis de tenir la famine à distance », a noté le Secrétaire général. 
Mais, selon lui, la crise n'est pas terminée et il reste beaucoup plus à faire. « Dans chacun des quatre pays, les besoins des gens se sont intensifiés depuis février », a-t-il souligné. 
Au Soudan du Sud, 6 millions de personnes souffrent actuellement d'insécurité alimentaire, soit d'un million de plus et plus de la moitié de la population. 
En Somalie, 3,1 millions de personnes sont maintenant incapables de répondre à leurs besoins alimentaires quotidiens - une augmentation de 200.000 depuis l'appel à l'action. 
Au Yémen, qui connaît la plus grande crise humanitaire au monde, 17 millions de personnes sont actuellement en situation d'insécurité alimentaire, dont 6,8 millions sont proches de la famine. 
Et dans le nord-est du Nigéria, environ 5,2 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire et ont besoin d'une aide d'urgence. 
« Nous avons donc fait beaucoup, mais soyons honnêtes, nous n'avons pas réussi à résoudre le problème dramatique auquel nous sommes confrontés. Malheureusement, malgré la générosité de certains bailleurs de fonds, le financement n'a pas suivi le rythme des besoins écrasants. 1,8 milliard de dollars sont encore requis, et ce chiffre devrait augmenter d'ici la fin de l'année », a dit M. Guterres. 
« Ce financement ne consiste pas seulement à soulager les besoins immédiats, mais à lancer des solutions de développement à long terme qui réduiront les besoins, les risques et la vulnérabilité », a-t-il ajouté. 
Le chef de l'ONU a noté que ces quatre crises de la faim résultent toutes d'un conflit prolongé, d'un échec de l'application du droit international humanitaire et des droits de l'homme et de l'absence d'un accès humanitaire sûr et durable auprès des personnes qui ont besoin d'aide. 
« L'aide humanitaire sauve des vies. Mais une solution à long terme dépend de la fin et de la prévention des conflits. Je vous exhorte tous à faire tout ce qui est en votre pouvoir pour influencer les parties aux conflits à respecter le droit international, à protéger les civils et à permettre aux humanitaires d'avoir un accès sûr pour livrer la nourriture d'urgence, l'aide nutritionnelle et d'autres secours urgents aux personnes dans le besoin », a conclu M. Guterres. 
Un.org 


Vendredi 22 Septembre 2017 - 16:38


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