C'est en mars dernier qu'ont été rendues publiques les révélations sur l'émission de plus de 60 000 e-mails de Hillary Clinton depuis une adresse privée, tout au long de ses quatre années à la tête de la diplomatie américaine de 2009 à 2013. Ce qui est totalement contraire aux règles de sécurité du département d'Etat. Hillary Clinton en avait effacé la moitié, qu'elle avait jugés personnels.
Depuis, la justice fédérale américaine a ordonné que la totalité des quelque 30 000 courriers électroniques restants soit épluchée, reclassée et rendue publique. Il y a deux semaines, le ministère a reconnu qu'une soixantaine de courriels avaient ainsi été reclassés au niveau « confidentiel », l'échelon le plus bas du classement. Et ce lundi, parmi les 4 368 courriels supplémentaires rendus publics, une centaine ont eux aussi été reclassés de façon rétroactive.
Cette affaire embarrasse les démocrates et commence à peser sur la réputation de Hillary Clinton elle-même, pourtant favorite jusqu'ici pour les primaires, en vue de l'élection présidentielle de 2016.
Mais l'affaire fait surtout les choux gras des républicains qui crient au scandale, accusant l'ancienne secrétaire d'Etat de manque de transparence et de crédibilité.
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