Shimon Peres, neuvième président israélien (2007-2014), est décédé ce mercredi à 3h40 du matin, au sein de l'établissement Tel-Hashomer de Ramat Gan, le plus grand hôpital israélien situé à proximité de Tel Aviv. A la demande de sa famille, présente à son chevet, l'annonce officielle de sa mort est intervenue plus tard dans la matinée.
L'ancien chef d'Etat - un titre plutôt honorifique - avait été hospitalisé il y a deux semaines, puis placé sous assistance respiratoire et sédatifs, pour un AVC majeur accompagné d’une hémorragie interne. Jugé critique par les médecins, son état de santé s’était d'abord amélioré, mais mardi, il s’était brusquement déterioré.
A 93 ans, Shimon Peres était le dernier survivant des pères fondateurs de l’Etat d’Israël, comme le rappelle notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Parfois jugé féroce, au cœur des grandes batailles de son pays, il était devenu au fil des ans une personnalité largement consensuelle.
Né en 1923 à Vishneva, ville alors située en Pologne dans l'actuelle Biélorussie, il se nomme à l'époque Shimon Persky et changera son nom en « Peres », ce qui signifie « l'orfraie ». Il arrive en Palestine en 1934. Il vit dans un kibboutz et se fait remarquer très jeune par David Ben Gourion, le fondateur de l'Etat hébreux.
Premier ministre à trois reprises (avril-juin 1977, septembre 1984-octobre 1986 et novembre 1995-juin 1996), Shimon Peres a également occupé plusieurs ministères prestigieux pendant sa carrière. Il fut surtout l’un des principaux artisans des accords d’Oslo (1993), qui ont jeté les bases de l'autonomie palestinienne.
Ces accords lui vaudront en 1994 le prix Nobel de la paix, avec le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat. Un an plus tard, M. Rabin était assassiné, et le rêve de paix brisé. Une dernière fois Premier ministre pour quelques mois, Shimon Peres devient président plus de dix ans plus tard.
Après sa présidence, Shimon Peres avait continué à œuvrer pour la coexistence entre les populations juive et arabe à travers son Centre Peres pour la paix. L'ancien chef d'Etat, autrefois considéré comme un faucon, était ainsi devenu une sorte de sage de la nation. Ses funérailles devraient avoir lieu vendredi matin.
Source: Rfi.fr
L'ancien chef d'Etat - un titre plutôt honorifique - avait été hospitalisé il y a deux semaines, puis placé sous assistance respiratoire et sédatifs, pour un AVC majeur accompagné d’une hémorragie interne. Jugé critique par les médecins, son état de santé s’était d'abord amélioré, mais mardi, il s’était brusquement déterioré.
A 93 ans, Shimon Peres était le dernier survivant des pères fondateurs de l’Etat d’Israël, comme le rappelle notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Parfois jugé féroce, au cœur des grandes batailles de son pays, il était devenu au fil des ans une personnalité largement consensuelle.
Né en 1923 à Vishneva, ville alors située en Pologne dans l'actuelle Biélorussie, il se nomme à l'époque Shimon Persky et changera son nom en « Peres », ce qui signifie « l'orfraie ». Il arrive en Palestine en 1934. Il vit dans un kibboutz et se fait remarquer très jeune par David Ben Gourion, le fondateur de l'Etat hébreux.
Premier ministre à trois reprises (avril-juin 1977, septembre 1984-octobre 1986 et novembre 1995-juin 1996), Shimon Peres a également occupé plusieurs ministères prestigieux pendant sa carrière. Il fut surtout l’un des principaux artisans des accords d’Oslo (1993), qui ont jeté les bases de l'autonomie palestinienne.
Ces accords lui vaudront en 1994 le prix Nobel de la paix, avec le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat. Un an plus tard, M. Rabin était assassiné, et le rêve de paix brisé. Une dernière fois Premier ministre pour quelques mois, Shimon Peres devient président plus de dix ans plus tard.
Après sa présidence, Shimon Peres avait continué à œuvrer pour la coexistence entre les populations juive et arabe à travers son Centre Peres pour la paix. L'ancien chef d'Etat, autrefois considéré comme un faucon, était ainsi devenu une sorte de sage de la nation. Ses funérailles devraient avoir lieu vendredi matin.
Source: Rfi.fr
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