Alger et Niamey se renvoient la responsabilité. Mercredi soir le Premier ministre nigérien affirme que sur décision des autorités algériennes, 3 000 ressortissants du Niger, en majorité des enfants, « sans emploi » et qui selon lui « vivent de la mendicité » vont être expulsés.
Mais jeudi, le ministre de l’Intérieur algérien donne sa version des faits. « L’Algérie n’expulse personne de force », assure le ministre, et le rapatriement se fait à la demande de Niamey. Alger a déjà expulsé des migrants vers le Niger. Mais aujourd’hui, le dossier est sensible.
Un effet de la crise en Libye
Conséquence de la crise libyenne, l’Algérie voit passer sur son territoire plus de migrants du continent. Autre paramètre, ces migrants qui auparavant s’installaient pour travailler dans les villes du sud du pays se sont déplacés dans les grandes villes du nord de l’Algérie. Ils sont plus visibles, ont suscité des réactions violentes de la population et ont provoqué des dérapages racistes dans les médias.
Parallèlement, les autorités algériennes sont pointées du doigt par certaines associations qui dénoncent l’absence de prise en charge humanitaire, une responsabilité qui incombe normalement au Croissant rouge.
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