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L’héritière de ma race : Ken Bagnula Dagnula reere (par Ouza Diallo)



L’héritière de ma race : Ken Bagnula Dagnula reere (par Ouza Diallo)
Qu’on l’admire ou qu’on la haïsse, une chose est sûre, «l’héritière de ma race» demeure par son élégance, son raffinement et sa simplicité, la véritable Première Dame qui a déjà marqué l’histoire du Sénégal d’une manière singulière.

Elle ne cesse d’incarner sa sénégalité pour ne pas dire son africanité au sens plein du terme.
C’est un secret de polichinelle d’affirmer sans ambages que l’actuelle Première Dame a impulsé de manière notoire une nouvelle conception du statut d’Epouse du Président qui lui confère naguère un titre non moins élogieux et officiel qui la place indéniablement au cœur du protocole de la République.
Elle demeure toutefois et simplement, celle qu’elle a toujours été, femme sénégalaise ordinaire prompte à déverser partout son sourire comme seul et unique leitmotiv en refusant de troquer sa simplicité à la complexité protocolaire. Elle a su donner sa vision sénégalaise des choses et imposer au palais toute son indépendance.

Je me rappelle à l’aube de la deuxième alternance un religieux me confiait ceci. « Pour la première fois, j’ai mangé du « C’bon » à la Présidence ». Je n’ai pas manqué de lui demander s’il avait remarqué ces belles sénégalaises “vêtues de leur couleur qui est vie et de leur forme qui est beauté” comme disait l’autre et qui déambulaient pour assurer le service.

N’as-tu pas senti exhaler le parfum subtil du « Thiouray Gongo » de Maam Booy ?
Tu as quand même remarqué le sourire teinté d’espérance de Maam Booy suppliant le protocole de lui accorder naturellement la permission pour se rendre au « dahira », comme de par le passé, en compagnies de ses amies d’enfance.

As-tu entendu les échos de ces belles mélodies de « Salatul fatihi et des « Xassaides » fuser à travers les labyrinthes de cette bâtisse néoclassique inspirée de Trocadéro de Paris et qui était l’ancienne résidence de l’ancien gouverneur de l’AOF.

N’as-tu pas vu les gendarmes en faction tout souriants par l’effet de la contagion et très accueillants.
Il est vrai que depuis les indépendances on a l’habitude de voir des premières Dames emportées dans les dédalles des salons feutrés et douillets du Palais, enclines à revendiquer des courbettes et autres génuflexions inhérentes aux pratiques protocolaires occidentales les éloignant cyniquement du « bas » peuple.

Il est de notre devoir de rendre à Mame Abdoul Aziz SY Dabax et Baay Lahad ce qui leur appartient.
Malgré les vicissitudes de la vie, la Première Dame a daigné se rendre nuitamment dans la banlieue munie du social en bandoulière pour voler au secours des populations victimes des inondations. Elle est toujours prompte à s’enquérir des maux dont souffre la population.

Alors ! C’est normal qu’elle fasse le buzz. Elle ne cesse de nous surprendre toujours agréablement.
Merci Madame la Première Dame pour avoir ressuscité Yacine Bubou, Aline Sitoé Diatta et Ndaté Yalla et en refusant de troquer notre culture à celle occidentale, en cela vous incarnez « l’héritière de notre race perdue ».

KEN BAGNULA DAGNULA REERE
OUZA DIALLO


Lundi 10 Octobre 2016 - 13:00


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