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La lutte contre le terrorisme passe par la correction des disparités sociales (Experts)

La lutte contre le terrorisme ne doit nécessairement pas passer le règlement des dysfonctions qui subsistent dans nos sociétés. C’est l’avis des panelistes qui se sont penchés ce matin, sur : «le terrorisme et l’extrémisme violent». En effet, prône, la lutte contre les disparités socialistes doit être privilégié pour contrer ce fléau n’épargne aucun pays au monde.



La deuxième et dernière journée du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité a été mise à profit par des experts pour se pencher sur le terrorisme et l’extrémisme. En effet, lors d’un panel consacré à cette question qui s’est tenu ce mardi, différents intervenants ont diagnostiqué des facteurs influant sur la radicalisation.
 
«Si nous voulons renforcer la coopération entre nos services de renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il est important qu’au niveau sous-régional et régional, mais surtout au niveau de la Cedeao, que l’on commence à réfléchir sur  cette problématique d’harmonisation des législations», a déclaré le ministre guinéen de la Défense.
 
Selon Mohamed Diané, la nécessité de cette harmonisation s’est encore manifestée avec l’arrestation d’un fugitif par les services guinéens, main, qui n’a pu être extradé vers son pays d’origine que grâce à une concertation entre les chefs d’Etat des deux pays.  Car, relève-t-il, «on était confronté à des obstacles sur le plan juridique à cause juste de ce manque d’harmonisation des législations».
 
Mais, l’harmonisation n’apporte qu’un pan de réponse à cette question de sécurité, à en croire le représentant de l’Union européenne, Koen Vervaeke. Pour ce dernier, elle doit s’accompagner de la réponse à la question de la pauvreté, de bonne gouvernance entre autres.
 
Quant à Mahamat Saleh Annadif, le chef de la Munisma, il a exhorté les dirigeants africains à se pencher sur la hiérarchisation des priorités. Car, a-t-il dit, «on ne peut pas apporter de vraies réponses s’il n’y pas de diagnostic des vraies causes».
 
 M. Annadif d’ajouter : «J’ai bien peur que tous les remèdes que nous sommes en train de lui faire absorber ne sont que des calmants, des solutions qui sont dictées par les rapports de force, mais le problème en lui-même risque de demeurer. D’où la nécessité de se pencher sur les vraies causes du terrorisme » qui sont, entre autres,  la pauvreté, les inégalités sociales…
Dans ce même registre, il a soulevé l’équation d’Internet qui demeure un moyen, pour les extrémistes, de véhiculer leur message de radicalisation, touchant du coup, un public jeune, révolté par les inégalités sociales.


Mercredi 15 Novembre 2017 - 01:33


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