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La personne la plus puissante du monde serait-ce une femme ? Cas : Hillary Clinton.



Depuis l’aube des temps, la perception socioculturelle que l’on a à l’endroit de la femme, est celle de la faiblesse, la vulnérabilité par opposition à la force incarnée par l’homme.

En morphologie de la femme témoigne de son infériorité vis-à-vis de l’homme. Cette différenciation fut donc interprétée selon les cultures, les valeurs de chaque civilisation depuis fort longtemps. Cependant l’on constate que ce dogme d’infériorité à connotation négative marque l’histoire de la femme avec de lourdes conséquences. A titre d’exemple, la honte que généré le fait d’avoir une fille, dans l’Arabie préislamique,  était telle qu’elle incitait le parent a enterré le nouveau né vivant.   De telles pratiques sont devenues rarissimes de nos jours, mais néanmoins la subsistance du dogme ne peut être remise en cause.

Il y a tout de même à reconnaitre que certaines cultures prennent cette différenciation d’un sens autre que celui de l’infériorité. Autrement dit le statut  de la femme apparait supérieur que celui de l’homme dans beaucoup de culture. Buur Sine Koumba Ndoffène, Aline Sitoe Diatta sont des exemples de l’élévation du statut de la femme, étant respectivement reine et princesse durant l’époque précoloniale. Le fait de léguer le règne monarchique au sexe féminin est représentatif culturellement pour la société, tel est le cas en Angleterre avec la reine Elizabeth.

En conséquence, on assiste à un conflit culturel jouant sur la mobilité sociale de la femme. Cette conflictualité culturelle a longuement gangrené le monde, c’est d’ailleurs d’elle que se découlent quelques pratiques méprisables telles que le machisme, la misogynie. Ces concepts renvoient  respectivement au comportement grossier d’un homme vis-à-vis d’une femme, à la haine, toujours en raison de son sexe.  L’inégalité entre l’homme et la femme a ainsi traversé diverses époques, en laissant nombre traces de meurtrissure.

C’est ainsi qu’en France sous le règne de Napoléon, la femme fut considérée comme mineure toute sa vie durant. C'est-à-dire qu’en quittant la tutelle parentale elle reste sous celle de son mari. Malgré le temps ce type de législation demeure partiellement dans certains pays du golf comme l’Arabie saoudite. A partir du 20e siècle, le statut social de la femme prend un nouveau tournant dans une idéologie de lutte pour la cause des femmes. Premièrement on assiste à une institutionnalisation du sujet, ainsi des droits sont accordés aux femmes parmi lesquelles  le droit de vote et d’éligibilité de la femme en 1944 puis le principe d’égalité entre les hommes et les femmes deux ans après, dans la constitution française. Parallèlement des commissions de grandes instances sont crées au niveau international pour lutter contre certains fléaux : violences sexuelles, harcèlement sexuel, écart de salaire… On passe ainsi à ce qu’Alexis de Tocqueville nomment la discrimination positive.  La femme peut évoluer dans le cadre professionnel sans être retenu par le phénomène du plafond de verre.

Le concept de la parité prend de l’espace avec la nomination de femme à la tête d’organisation internationale, jusqu’à la candidature de Hillary Clinton à la présidence des Etats Unis d’Amérique. Ce pays qui représente la première puissance mondiale est sur le point d’être dirigée par une femme.
Un grand pas pour la femme, toutefois, ne serait ce pas un pas de trop? Sa gouvernance nous en dira plus.


Ahmadou Abdoulaye Faye Pour le bureau des étudiants de HEC

Lundi 20 Juin 2016 - 06:29


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