Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et Rewmi ne seront pas contents. Vers un nouveau report des élections locales du 29 juin. C’est le vœu de la coordination des organisations de société civile qui indique que cela va permettre non seulement à la classe politique de s’entendre après les échecs de la revue du code électorale mais surtout éviter l’arbitrage du chef de l’Etat qui pourrait être synonyme de sanctions de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
En effet, pour le report du rendez-vous des locales du juin prochain, la société civile a envoyé des correspondances aux différentes organisations politiques. Ce, explique-t-elle, pour permettre aux trois (3) : opposition, pouvoir et non alignés e se retrouver autour du point qui bloque c’est-à-dire le mode de scrutin. S’il y a consensus, cela va éviter selon la société civile, l’arbitrage du chef de l’Etat parce que si le président Sall tranche et qu’une seule des parties n’est pas contente, elle aura toute la latitude de saisir la CEDEAO qui aura toute la prérogative de sanctionner le Sénégal parce que le règlement est clair : Il est dit que dans les six (6) mois qui précède le scrutin, il n’est pas permis de modifier le jeu politique sauf consensus.
Pour l’heure, c’est un véritable dialogue de sourd qui est de mise entre les parties. Pas plus tard que ce vendredi, ils se sont quittés sur un goût d’inachevé. Les non alignés ont sollicité l’arbitrage du chef de l’Etat face à l’opposition qui dit non parce que Macky Sall ne peut pas être juge et partie.
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