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Le Burundi exige des excuses de l’ONU après ses accusations

Il y a quelques jours, la presse révélait un document interne du bureau de L’ONU au Burundi qui renseignait sur une éventuelle distribution d’armes aux jeunes du parti au pouvoir. Une information démentie par Bujumbura qui a décidé de hausser le ton au cours d’une rencontre, mardi, entre le premier vice-président et le corps diplomatique.



Le bureau des Nations unies au Burundi a eu beau expliquer qu’il ne s’agissait que d’un simple câble diplomatique qui a fuité, rien à faire, Bujumbura ne décolère pas. La preuve ? Sans jamais le nommer, le premier vice-président du Burundi s’en est pris directement au représentant du secrétaire général de l’ONU au Burundi, Parfait Onyanga Anyanga, accusé de tous les maux, au cours de cette rencontre.

« Une certaine autorité, au nom du bureau des Nations unies au Burundi, a diffusé cette rumeur de mauvais goût. Le gouvernement du Burundi lui demande d’en donner des éléments de preuve, ou à défaut de preuves, le gouvernement l’invite à se rétracter officiellement », a notamment déclaré le vice-président, Prosper Banzombanza.

→ A (RE)LIRE : Burundi: de possibles livraisons d'armes à la jeunesse du CNDD-FDD

Le corps diplomatique accrédité à Bujumbura a « pris acte » du démenti formel du gouvernement burundais quant à la distribution d’armes aux membres de la Ligue des jeunes du parti au pouvoir, mais il n’a pas caché son inquiétude par rapport au climat politique qui règne au Burundi, à une année des élections générales de 2015.

→ A (RE)LIRE : Burundi: l'ONU appelle à la retenue et au dialogue

Des inquiétudes que partage l’ambassadeur de France à Bujumbura, Gerrit Van Rossum : « Tout ce que le gouvernement du Burundi fera pour mettre un terme à l’intolérance politique, à l’intimidation, quels qu’en soient les auteurs, et quelque chose qui encouragera l’ensemble de la communauté internationale à continuer à travailler main dans la main avec le gouvernement du Burundi ».

Mais ça ne sera pas suffisant pour calmer le pouvoir burundais, qui a rejeté l’idée d’une commission d’enquête internationale et neutre sur ces accusations.

Source : Rfi.fr
 



Mercredi 16 Avril 2014 - 15:12


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