« Je m’attends à ce que la somme s’élève à 30 milliards de dollars », a déclaré M. Shinzo Abe à l’ouverture de la 6e Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad), précisant qu’il s’agit d’investissements aussi bien publics que privés.
Une trentaine de chefs d’Etat doivent participer à ce sommet, dont les principaux axes de travail sont l’industrialisation de l’Afrique, l’amélioration des soins de santé ainsi que la stabilité d’un continent miné par de nombreuses crises. Y seront également signés plus de 70 protocoles divers et accords commerciaux entre le Japon et l’Afrique.
D’anciens engagements à respecter
« Il s’agit d’un investissement qui a confiance dans le futur de l’Afrique », a affirmé M. Abe, selon lequel un tiers de cette somme sera consacré à l’amélioration des infrastructures africaines.
Les 30 milliards de dollars promis par le Japon incluent des nouveaux engagements à hauteur de 21 milliards de dollars ainsi que 9 milliards de dollars provenant de la précédente promesse d’investissement, prononcée trois ans plus tôt lors de la cinquième édition de la Ticad, a expliqué un porte-parole du gouvernement japonais, Yasuhisa Kawamura.
En 2013, le Japon avait promis 3 200 milliards de yens d’assistance sur cinq ans (28 milliards d’euros au cours actuel). A la fin de 2015, 33 % de cet objectif restait encore à réaliser, soit un peu plus de 9 milliards de dollars, selon le gouvernement japonais.
Le Japon veut se consolider sur le marché africain
Organisée conjointement par l’ONU, l’Union africaine, la Banque mondiale et le Japon, la Ticad est une opportunité pour l’Afrique d’attirer des capitaux japonais pour accélérer son développement, et elle est pour Tokyo le moyen de consolider sa position sur le marché africain, notamment en démarquant son offre de celle de son encombrant voisin chinois.
Les échanges commerciaux entre le Japon et l’Afrique s’élevaient à 24 milliards de dollars en 2015, bien moins que les 179 milliards de dollars d’échanges entre la Chine et ce continent.
Source: LeMonde. fr
Une trentaine de chefs d’Etat doivent participer à ce sommet, dont les principaux axes de travail sont l’industrialisation de l’Afrique, l’amélioration des soins de santé ainsi que la stabilité d’un continent miné par de nombreuses crises. Y seront également signés plus de 70 protocoles divers et accords commerciaux entre le Japon et l’Afrique.
D’anciens engagements à respecter
« Il s’agit d’un investissement qui a confiance dans le futur de l’Afrique », a affirmé M. Abe, selon lequel un tiers de cette somme sera consacré à l’amélioration des infrastructures africaines.
Les 30 milliards de dollars promis par le Japon incluent des nouveaux engagements à hauteur de 21 milliards de dollars ainsi que 9 milliards de dollars provenant de la précédente promesse d’investissement, prononcée trois ans plus tôt lors de la cinquième édition de la Ticad, a expliqué un porte-parole du gouvernement japonais, Yasuhisa Kawamura.
En 2013, le Japon avait promis 3 200 milliards de yens d’assistance sur cinq ans (28 milliards d’euros au cours actuel). A la fin de 2015, 33 % de cet objectif restait encore à réaliser, soit un peu plus de 9 milliards de dollars, selon le gouvernement japonais.
Le Japon veut se consolider sur le marché africain
Organisée conjointement par l’ONU, l’Union africaine, la Banque mondiale et le Japon, la Ticad est une opportunité pour l’Afrique d’attirer des capitaux japonais pour accélérer son développement, et elle est pour Tokyo le moyen de consolider sa position sur le marché africain, notamment en démarquant son offre de celle de son encombrant voisin chinois.
Les échanges commerciaux entre le Japon et l’Afrique s’élevaient à 24 milliards de dollars en 2015, bien moins que les 179 milliards de dollars d’échanges entre la Chine et ce continent.
Source: LeMonde. fr
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