Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Le Premier ministre malgache tente de rassembler la classe politique

Vendredi soir Jean Ravelonarivo a échappé de justesse à une motion de censure déposée par une majorité de députés. Les députés lui reprochent sa gestion des affaires intérieures depuis qu’il a été nommé il y a six mois. Mais en s’attaquant au gouvernement ils voulaient aussi affaiblir le président Rajaonarimampianina avec qui ils sont en conflit ouvert depuis plusieurs mois, l’objectif étant de lui imposer une cohabitation avec un nouveau Premier ministre. Ce samedi, le Premier ministre a réagi officiellement. Il a affirmé sa détermination à poursuivre son travail à la tête du gouvernement.



Jean Ravelonarivo, le Premier ministre malgache, a échapé de justesse à une motion de censure. AFP PHOTO / RIJASOLO
Jean Ravelonarivo, le Premier ministre malgache, a échapé de justesse à une motion de censure. AFP PHOTO / RIJASOLO

« Nous tirerons les leçons nécessaires de ces événements », affirme le Premier ministre, Jean Ravelonarivo, dans un communiqué transmis à la presse. Avec 17 députés en sa faveur sur les 112 votants vendredi, le Premier ministre ne fait pas de triomphalisme. Il préfère appeler les uns et les autres à baisser les armes : « Notre progression vers le succès commun nécessitera une solidarité sans faille » affirme-t-il.

Mais aujourd’hui, plus que la solidarité c’est la défiance qui règne. Si bien que certains partisans du pouvoir évoquent l’hypothèse d’un remaniement du gouvernement après les élections communales de fin juillet. En attendant, les tentatives de dialogue devraient reprendre entre le président de la République et l’Assemblée nationale.

La recherche d’un pacte de responsabilité entre les institutions était une recommandation de la Haute Cour constitutionnelle et le président Rajaonarimampianina  semble préférer cette option. La dissolution de la Chambre basse n’est pas évoquée pour l’instant.

De leur côté, les 95 députés frondeurs ne ferment pas la porte aux négociations avec l’exécutif. Mais d’abord ils veulent sanctionner ceux qui ont fait échouer le vote de la motion : le président de l’Assemblée nationale est en ligne de mire. Les députés l’accusent de les avoir trahis. Un projet pour le destituer est en cours d’élaboration.


Rfi.fr

Dimanche 5 Juillet 2015 - 15:40


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter