Djibouti est au cœur de la stratégie des Etats-Unis en Afrique de l’Est et au Moyen-Orient. Le pays abrite, à ce titre, la seule base américaine en Afrique, située dans le Camp Lemonnier qui accueille quelque 4 000 soldats et contractuels américains, selon le Pentagone.
La base joue un rôle-clef dans le soutien aux opérations militaires américaines dans la région. En Somalie voisine, les forces spéciales aident l'armée locale à lutter contre les insurgés shebabs liés à al-Qaïda. Elle sert aussi d'appui aux opérations par drones pour éliminer les terroristes liés à al-Qaïda ou à l'Etat islamique qui sont au Yémen.
Toutes les puissances mondiales se bousculent à Djibouti
Aujourd'hui, toutes les puissances mondiales se bousculent dans ce territoire, autrefois une chasse gardée de la France, pour son emplacement stratégique. Djibouti est idéalement placé à la jonction du golfe d'Aden et de la mer Rouge, par où transite 40% du trafic maritime mondial.
Le secrétaire américain à la Défense qui se trouvait, samedi 22 avril, à Djibouti, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, s'inquiète surtout de l'entrée en jeu de la Chine, qui est en train de construire sa première base militaire à l'étranger, juste à côté du Camp Lemonnier.
Les Chinois y rejoignent les Japonais, qui y ont construit une base militaire, une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, officiellement pour participer à la lutte anti-piraterie au large de la Somalie.
La France, l'ancienne puissance coloniale, est à Djibouti depuis plus longtemps. Elle y entretient un contingent de près de 1 500 militaires, ainsi que des bases aériennes et navales.
Le chef du Pentagone achève sa tournée au Moyen-Orient
James Mattis qui est entré en fonction il y a trois mois faisait une tournée « d'écoute » au Moyen-Orient. Il a été en Arabie saoudite, en Egypte, en Israël, au Qatar et, enfin, à Djibouti.
Avec ses interlocuteurs, il a parlé de la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique, de la situation en Syrie, ravagée par une guerre depuis plus de six ans, et de l'inquiétude face aux activités de l'Iran, qualifiées de « déstabilisatrices » par Washington. Ces discussions visaient à « renforcer les relations » entre les Etats-Unis et les pays visités, après l'élection du président américain Donald Trump.
« Les relations peuvent s'améliorer ou s'affaiblir et je suis engagé à les rendre meilleures de notre côté », a déclaré James Mattis. La précédente administration, celle de Barack Obama, était accusée par les pays du Golfe de se détourner de ses alliés traditionnels et de manquer de fermeté face à l'Iran chiite, rival des monarchies sunnites.
La base joue un rôle-clef dans le soutien aux opérations militaires américaines dans la région. En Somalie voisine, les forces spéciales aident l'armée locale à lutter contre les insurgés shebabs liés à al-Qaïda. Elle sert aussi d'appui aux opérations par drones pour éliminer les terroristes liés à al-Qaïda ou à l'Etat islamique qui sont au Yémen.
Toutes les puissances mondiales se bousculent à Djibouti
Aujourd'hui, toutes les puissances mondiales se bousculent dans ce territoire, autrefois une chasse gardée de la France, pour son emplacement stratégique. Djibouti est idéalement placé à la jonction du golfe d'Aden et de la mer Rouge, par où transite 40% du trafic maritime mondial.
Le secrétaire américain à la Défense qui se trouvait, samedi 22 avril, à Djibouti, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, s'inquiète surtout de l'entrée en jeu de la Chine, qui est en train de construire sa première base militaire à l'étranger, juste à côté du Camp Lemonnier.
Les Chinois y rejoignent les Japonais, qui y ont construit une base militaire, une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, officiellement pour participer à la lutte anti-piraterie au large de la Somalie.
La France, l'ancienne puissance coloniale, est à Djibouti depuis plus longtemps. Elle y entretient un contingent de près de 1 500 militaires, ainsi que des bases aériennes et navales.
Le chef du Pentagone achève sa tournée au Moyen-Orient
James Mattis qui est entré en fonction il y a trois mois faisait une tournée « d'écoute » au Moyen-Orient. Il a été en Arabie saoudite, en Egypte, en Israël, au Qatar et, enfin, à Djibouti.
Avec ses interlocuteurs, il a parlé de la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique, de la situation en Syrie, ravagée par une guerre depuis plus de six ans, et de l'inquiétude face aux activités de l'Iran, qualifiées de « déstabilisatrices » par Washington. Ces discussions visaient à « renforcer les relations » entre les Etats-Unis et les pays visités, après l'élection du président américain Donald Trump.
« Les relations peuvent s'améliorer ou s'affaiblir et je suis engagé à les rendre meilleures de notre côté », a déclaré James Mattis. La précédente administration, celle de Barack Obama, était accusée par les pays du Golfe de se détourner de ses alliés traditionnels et de manquer de fermeté face à l'Iran chiite, rival des monarchies sunnites.
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