Des maraudes des services de l'Etat frappent aux portes des abris, ouvrent les tentes. Escortées par la police, elles tentent de convaincre les migrants encore présents de quitter la « jungle ».
Ajmal attrape le papier qu'on lui tend, et qui stipule qu'il doit partir. Le jeune Afghan porte une longue tunique noire. Son objectif à lui, c'est d'aller en Angleterre. « S'ils mettent fin à la " jungle ", alors nous dormirons dans la rue », promet-il.
Le jeune homme en est convaincu : « Si 2 000 personnes refusent de partir, on pourra rester ici. La police ne pourra pas contrôler 2 000 personnes, ils diront que l'on peut rester dans la " jungle ". »
Les bénévoles tentent de sauver l'essentiel avant le départ
Le démantèlement des premiers abris vides démarre. Un peu plus loin, pour les associations, le compte à rebours commence. Une bénévole pousse un caddie rempli de couvertures. « On a beaucoup de choses à essayer de récupérer avant de devoir sortir », explique-t-elle.
Et d'ajouter : « Ça a coûté tellement cher, il y a tellement gens qui n'avaient pas d'argent et qui ont donné... Il faut respecter tous ces gars de l'humanitaire, et tous les hommes qui ont entouré ces hommes. »
A côté d'elle, un Anglais démonte une cabane pour récupérer le bois avant qu'il ne soit détruit... Pendant ce temps, dès le début de soirée, plusieurs incendies se déclarent dans le bidonville. Les feux s'intensifieront dans la nuit.
Ajmal attrape le papier qu'on lui tend, et qui stipule qu'il doit partir. Le jeune Afghan porte une longue tunique noire. Son objectif à lui, c'est d'aller en Angleterre. « S'ils mettent fin à la " jungle ", alors nous dormirons dans la rue », promet-il.
Le jeune homme en est convaincu : « Si 2 000 personnes refusent de partir, on pourra rester ici. La police ne pourra pas contrôler 2 000 personnes, ils diront que l'on peut rester dans la " jungle ". »
Les bénévoles tentent de sauver l'essentiel avant le départ
Le démantèlement des premiers abris vides démarre. Un peu plus loin, pour les associations, le compte à rebours commence. Une bénévole pousse un caddie rempli de couvertures. « On a beaucoup de choses à essayer de récupérer avant de devoir sortir », explique-t-elle.
Et d'ajouter : « Ça a coûté tellement cher, il y a tellement gens qui n'avaient pas d'argent et qui ont donné... Il faut respecter tous ces gars de l'humanitaire, et tous les hommes qui ont entouré ces hommes. »
A côté d'elle, un Anglais démonte une cabane pour récupérer le bois avant qu'il ne soit détruit... Pendant ce temps, dès le début de soirée, plusieurs incendies se déclarent dans le bidonville. Les feux s'intensifieront dans la nuit.
Les pompiers obligés d'intervenir sous protection policière
Au final, au moins deux bonbonnes de gaz explosent alors, obligeant plusieurs personnes du campement à s'éloigner sur la « bande des 100 mètres », une zone franche à l'ouest du camp et en bordure de la rocade portuaire.
Un migrant syrien est touché par l'explosion des bouteilles de gaz. Il sera transporté à l'hôpital pour une blessure aux tympans, selon la préfecture du Pas-de-Calais interrogée par l'Agence France-Presse.
Pendant la nuit, les incendies sont combattus par les pompiers de Calais, Marck-en-Calaisis, Desvres ou encore Saint-Omer. Les Compagnies républicaines de sécurité (CRS) les accompagnent. « Nous avons été caillassés et avons dû intervenir protégés par les forces de police », confiera un soldat du feu sur place.
Au final, au moins deux bonbonnes de gaz explosent alors, obligeant plusieurs personnes du campement à s'éloigner sur la « bande des 100 mètres », une zone franche à l'ouest du camp et en bordure de la rocade portuaire.
Un migrant syrien est touché par l'explosion des bouteilles de gaz. Il sera transporté à l'hôpital pour une blessure aux tympans, selon la préfecture du Pas-de-Calais interrogée par l'Agence France-Presse.
Pendant la nuit, les incendies sont combattus par les pompiers de Calais, Marck-en-Calaisis, Desvres ou encore Saint-Omer. Les Compagnies républicaines de sécurité (CRS) les accompagnent. « Nous avons été caillassés et avons dû intervenir protégés par les forces de police », confiera un soldat du feu sur place.
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