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Législatives 2017 : Imbroglio autour d’un scrutin

La lettre adressée par le président de la République au Conseil Constitutionnel pour valider sa proposition de faire voter les citoyens avec des documents d’identification tels que le passeport, la Carte d’identité ou le récépissé, attise la colère d’une frange de l’opposition et trouve l’adhésion du camp du pouvoir.



Législatives 2017 : Imbroglio autour d’un scrutin

Pour que tous les citoyens  puissent voter, le chef de l’Etat a saisi le Conseil Constitutionnel afin de permettre à ceux qui n’auront pas à temps leur Carte nationale d’identité de pouvoir exercer leur droit de choisir ceux qui vont les représenter à l’Assemblée nationale, informe un communiqué de la Présidence de la République parvenu à la rédaction de Pressafrik.
 

Mais, à l’annonce de cette décision, une partie de l’opposition a rué dans les brancards pour dénoncer une telle forfaiture, aveux d’échec, en plus d’être une porte ouverte «à toute sorte de fraude», se justifie-t-elle.
 

Cette position est celle de la coalition gagnante Wattu Sénégal avec Me Abdoulaye Wade à sa tête qui a d’ores et déjà  fait savoir son opposition à toute forme de «transgression » de la règle et qu’il exige que les électeurs ne votent qu’avec la nouvelle carte biométrique. Et, ajoute-t-il, dans ses exigences, le gouvernement doit faire le nécessaire afin que tous les Sénégalais inscrits sur le fichier électoral puisse disposer du sésame avantla tenue du scrutin prévue le 30 juillet prochain.
 

 



Mankoo Taxawu Senegaal a adopté la même position que Wattu Sénégal. Pour Idrissa Seck, il est impensable d’envisager un vote avec un autre document que celle figurant dans le Code électoral. Ferme dans sa posture, le président du Rewmi demande aux gouvernants de reconnaître leur incurie, et d’en tirer toutes les conséquences. Lesquelles conclusions devraient aboutir au limogeage du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo.
 

Quant à la coalition «Osez l’Avenir», de Aïssata Tall Sall, elle ne veut pas entendre par d'un document qui se substituerait à la Carte biométrique. Abdoulaye Baldé et la coalition «Kaddu Askanwi», sont aussi sur la même logique. De même que Cheikh Tidiane Gadio et la Coalition «Pôle alternatif/3ème Voie «Sénégal Dey Dem», qui dénoncent un permis à la fraude qui est décerné à la coalition présidentielle.
 

Par ailleurs, la mouvance présidentielle est dans une autre logique. Car les ténors de Benno Bokk Yakaar tels que Moustapha Niasse approuvent sans réserve une attitude «responsable» du chef de l’Etat qui veut permettre à tout Sénégalais qui le désire de pouvoir voter. 
 

Ces différentes positions de la classe politique sénégalaise fait planer un épais nuage sur le scrutin de dimanche prochain. Car, chacun des protagonistes bande les muscles pour rejeter la responsabilité d’éventuels troubles sur le camp opposé.



Mardi 25 Juillet 2017 - 11:49


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