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Les Béninois ont commencé à voter pour leurs députés

Les Béninois votent ce dimanche 26 avril pour les élections législatives. Les candidats se disputent 83 postes à l’Assemblée nationale. Un scrutin test, un an avant l’élection présidentielle de 2016.



Les Béninois ont commencé à voter pour leurs députés
Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche matin dans tout le pays. Près de 4,5 millions d'électeurs sont attendus pour ce scrutin qui doit départager les candidats aux 83 postes de députés qui composeront le futur Parlement à Porto-Novo, la capitale administrative du pays. Dans un bureau de vote installé dans une école publique du quartier de Gbegamey, à Cotonou, les portes ont ouvert ce matin avec quinze minutes de retard, raconte notre envoyé spécial Guillaume Thibaut.
Est-ce la complexité de la procédure technique ou le manque de formation des membres du bureau, quoiqu’il en soit, la volonté de respecter strictement le nouveau code électoral a obligé les premiers votants à patienter. « Ça a pris un peu de retard, mais c’est pas grave. C’est le dernier virage », explique un des assesseurs à RFI. « C’est un droit civique que je dois accomplir pour que le Bénin, notre pays, ait la paix. Sans ça le Bénin ne peut pas avancer », explique un autre, qui prend son mal en patience dans la file d’attente.

Dans la cour de cette école, l’enjeu de cette élection est au cœur des causeries. Il y a ceux qui soutiennent la majorité parlementaire portée par le président Boni Yayi. « On cherche le meilleur, dit un partisan de Boni Yayi «Il a fait un bon travail. En tout cas, on ne peut que le féliciter quand même.» Et aussi ceux qui appellent au changement. « C’est une élection vraiment très, très importante pour nous parce que le président Yayi Boni est en fin de son mandat. Tous les Béninois doivent passer pour voter, c’est le devoir de citoyenneté. Venez voter ! » lance un autre.
Le scrutin, qui se déroule dans un climat de relative défiance des citoyens vis-vis de la classe politique constitue un véritable test, à un an de l'élection présidentielle de 2016, lors de laquelle l'actuel président, Thomas Boni Yayi, ne pourra en théorie pas se présenter, ayant atteint la limite des deux mandats autorisés par la Constitution.
                                                                                                                  

rfi.fr

Dimanche 26 Avril 2015 - 11:02


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