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Les avocats de Teodoro Nguema Obiang Mangue portent plainte contre Salomón Ndong de la CORED



La plainte a été déposée devant la Cour pénale de Paris à l'encontre du dirigeant de la coalition CORED, « pour des accusations très graves, fausses et pour diffamation. Cette plainte servira également pour démasquer ces délinquants qui ont même demandé d'indemnisation particulière dans le procès à l'encontre du vice-président », lit-on dans le communiqué parvenu à PressAfrik.com.

« En janvier dernier, Salomón Ndong Abeso, qui se fait appeler président de la prétendue coalition CORED, a publié l'article intitulé « Le fantôme du fils Obiang est défendu par trois robes noires à Paris », dans le blog Mediapart, pour lancer des accusations très graves et fausses contre S. E. Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la République de Guinée équatoriale. Dans ce texte délirant, on dit par exemple que le vice-président avait ordonnée l'enlèvement d'un entrepreneur italien qu'il avait torturé et qu'il avait fait tuer des prisonniers devant ses yeux », indique le document.

Après la publication de cet article, l'avocat de S. E. Teodoro Nguema Obiang Mangue, Emmanuel Marsigny, a déposé une plainte pour diffamation à l'encontre de Salomón Ndong Abeso devant la Cour pénale de Paris, suite à laquelle le juge d'instruction parisien a inculpé Abeso, le 23 novembre 2017.

« Salomón Abeso Ndong, qui a reconnu les faits, doit comparaître devant la Cour dans les prochains mois pour être jugé pour un délit de diffamation après avoir fait ces déclarations-là qui font part d'une campagne permanente de dénigrement, de désinformation et de diffamation de la part de la CORED contre les autorités de Malabo et le vice-président… », note le communiqué. 


Lundi 11 Décembre 2017 - 17:00


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1.Posté par Salomon Abeso Ndong le 12/12/2017 10:05
Teodoro Nguema Obiang Mangue vice président d’opérette continue son intoxication médiatique envers le peuple équato-guinéen.

Dans un communiqué rédigé en espagnol par le parti politique présidentiel et reproduit sur le site gouvernemental de la république de la Guinée équatoriale on peut constater et mesurer la distance qui existe entre la réalité des faits et la manière dont ils sont cachés au peuple.

Ce communiqué étatique est dirigé contre le Président de la Coalition CORED qui représente 19 partis politiques et associations en exil et les 250.000 personnes qui ont fui la Guinée équatoriale en abonnant tout pour ne pas se faire assassiner comme les 310 opposants qu’Obiang, sa famille et son clan ont fait disparaître à tout jamais pour se maintenir au pouvoir.

Ce communiqué est tout d’abord basé sur un énorme mensonge qui prouve que les avocats du vice président n’ont pas été capables de lui expliquer ou de faire comprendre ce qu’il y avait dans le contenu du jugement rendu par le tribunal correctionnel de Paris condamnant sans la moindre équivoque Teodoro Nguema Obiang Mangue à trois ans de prison avec sursis, trois cent mille euros d’amende avec sursis et la confiscation de tous ses biens, ainsi qu’à une indemnité envers les parties civiles, etc.

En effet, on peut lire sans rire, en se pinçant pour ne pas rêver, en découvrant le texte que le site gouvernemental a osé publier officiellement en s’appuyant sur le communiqué du parti gouvernemental, ce qui montre si besoin est que la Guinée équatoriale est un pays de dictature où l’intoxication médiatique de la population a atteint un sommet qui dépasse l’entendement et l’imagination puisque l’on peut lire le communiqué suivant :

« Une fois le procès entamé à Paris contre le vice-président de la Guinée équatoriale terminé, après lequel – rappelons-nous – il a été libéré de toute condamnation et donc son innocence a été pleinement démontrée, »

Voilà comment le régime ose présenter le jugement rendu contre le présumé coupable désormais condamné sans équivoque par la justice.

Le reste du communiqué est de la même veine, d’une part en déformant la vérité et qui plus est en violant le secret de l’instruction en indiquant sans la moindre nuance que :

« le juge d’instruction parisien a inculpé Abeso, le 23 novembre 2017. Salomón Abeso Ndong, qui a reconnu les faits, doit comparaître devant la Cour dans les prochains mois pour être jugé pour un délit de diffamation après avoir fait ces déclarations-là «

Or le juge d’instruction n’a pas inculpé, ce mot est un terme anciennement utilisé en droit pénal pour désigner l’action consistant à mettre en cause une personne dans le cadre d’une procédure d’instruction lorsque cette dernière était soupçonnée … aujourd’hui il s’agit d’une « mise en examen « ce qui permet l’accès au dossier pour avoir connaissance de la plainte, ce qui n’est pas pareil.

D’autre part non seulement le Président de la Coalition CORED a reconnu avoir écrit l’article, mais mieux encore il a proposé au magistrat instructeur de lui fournir les preuves et les témoignages de ceux qui ont été volés, emprisonnés, torturés et menacés de mort par des exécutions qui ont eu lieu sous leurs yeux pour leur arracher leur signature pour tenter d’exonérer le fils Obiang de sa responsabilité dans les délits criminels pour lesquels il était poursuivi aux US.

Devant cette avalanche de preuve, le magistrat instructeur a préféré renvoyer le dossier directement devant le tribunal correctionnel, afin que les témoins puissent venir directement faire face à Teodoro Nguema Obiang Mangue, sommé de s’expliquer dans un débat contradictoire, dont on espère que cette fois-ci il ne brillera pas comme la dernière fois par son absence comme l’indique son chambellan « Monsieur Mama » et qu’il ne laissera pas ses 3 robes noires plaider pour un fantôme qu’il est devenu pour la justice, faute pour lui de venir s’expliquer devant les juges, comme l’a si souvent réclamé lors du procès des biens mal acquis Monsieur le Procureur de la République.

Sachant par ailleurs que la famille Obiang n’a pas hésité dans le passé à faire assassiner en Europe par des tueurs à gages les témoins pouvant apporter la contradiction dans les crimes et délits commis par la famille Obiang, comme ce fut le cas encore récemment en Espagne, les témoignages ont été d’ores et déjà enregistrés en video, pour éviter à ceux qui voudraient utiliser leurs méthodes habituelles de dissuasion, de perdre leur temps dans des démarches inutiles.

En outre, le communiqué tente de discréditer la Coalition CORED qui à l’inverse de la famille OBIANG n’a pas de sang dans les mains, mais a été régulièrement déclarée à la Préfecture de Police qui dépend du Ministère de l’Intérieur et dont le nom a été protégé à l’INPI et qui plus est a été reconnue par l’ONU en raison des motifs fondamentaux de ses statuts qui visent à faire condamner les dirigeants des pays malhonnêtes pour faire saisir leurs biens en vue d’indemniser les familles des 310 personnes assassinées par le régime Obiang et celles qui ont été torturés et sont restés handicapés à vie, ou ceux encore dont les biens ont été volés ou confisqués par la famille OBIANG.

Contrairement à ce qui est indiqué dans le communiqué mensonger, la Coalition CORED entend confier à un Groupe d’assurances de renommée internationale le soin d’indemniser les victimes de la dictature équato-guinéennes à partir des sommes saisies, selon les règles de droit en vigueur et non de s’approprier les fonds comme le communiqué voudrait le laisser supposer.

En revenant à l’essentiel, la Coalition CORED persiste et signe dans ses graves accusations contre le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue nommé en vertu du système de compétence basé sur le principe équato-guinéen de « fils à Papa », car c’est son titre de chargé de la Défense nationale et de la sécurité de l’Etat qui lui a permis de disposer des hommes à qui il a confié le soin d’effectuer les plus basses besognes, ce qui soit dit en passant, lui a permis de passer de la délinquance financière aux crimes, sachant qu’une fois les preuves apportées par les nombreux témoins devant le Tribunal de Paris dans le cadre de l’offre de preuves, la Coalition CORED ne manquera pas reconventionnellement de porter plainte cette fois-ci contre Teodoro Nguema Obiang Mangue, pour accusations mensongères et dénonciation calomnieuse.

Or, la peine principale encourue au titre de la dénonciation calomnieuse est de 5 ans d’emprisonnement et de 45 000€ d’amende.

Ajoutée aux 3 ans d’emprisonnement avec sursis, cela fera un joli casier judiciaire pour un vice-président d’opérette nommé par un décret présidentiel en tant que « fils à Papa… »

Affaire à suivre… et rendez-vous est d’ores et déjà donné à la presse internationale, devant le tribunal de Paris au cours du 2ème trimestre 2018.

Qu’on se le dise !

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