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Les troupes kényanes sont officiellement intégrées dans l'Amisom

Sept mois après le début de son intervention en Somalie, le Kenya fait désormais formellement et officiellement partie de la mission de l’Union africaine, composée aussi de l’Ouganda, du Burundi, de Djibouti et de la Sierra Leone. Cette signature au siège de l'Union africaine à Addis Abeba intervient deux jours après la prise de la localité d’Afmadow mercredi 30 mai 2012, verrou sur la route de Kismayo, dernier grand bastion shebab, au sud de la Somalie.



Les troupes kényanes font officiellement partie de l'Amisom depuis ce samedi 2 juin 2012, et rejoindront, entre autres, les soldats burundais (photo). Reuters
Les troupes kényanes font officiellement partie de l'Amisom depuis ce samedi 2 juin 2012, et rejoindront, entre autres, les soldats burundais (photo). Reuters
« Nous ne sommes pas loin de Kismayo, mais nous ne pouvons dire encore quand nous allons nous en emparer ». Ce sont les mots de Yusuf Haji, le ministre kényan de la Défense, après la signature du mémorandum d’entente à Addis Abeba, ce samedi 2 juin 2012.

Le chef d’état-major kényan, Julius Karangi, avait affirmé quelques jours plus tôt que le dernier gros bastion des shebabs serait capturé d’ici le mois d’août, date de la fin du mandat du gouvernement de transition. Il avait précisé que l’offensive devait être un objectif de l’Amisom, la Mission de l'Union africaine en Somalie, et non de l’armée d’un pays, faisant référence à une intégration qui a pris plusieurs mois de retard.

Cette cérémonie formalise donc l’intégration des troupes kényanes au sein de l’Amisom et va permettre le déploiement d’officiers, notamment du commandant adjoint de la force, chargé de seconder le lieutenant général ougandais Andrew Gutti. L’Union africaine avait donné son accord en décembre dernier puis le Conseil de sécurité de l’ONU son feu vert fin février.

Cette intégration a cependant pris du retard, notamment en raison de discussions concernant le financement des troupes, de l’équipement, de la logistique. Le Kenya souhaitait que le financement coure depuis le début de l’opération Linda Nchi à la mi- octobre 2011. Le ministère des Finances avait estimé que le montant pour l’année fiscale 2011-2012 devait atteindre 90 millions de dollars.
Source: RFI


Dimanche 3 Juin 2012 - 00:00


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