L'homme d'affaire Cheikh Amar vient de lever un coin du voile sur l'affaire des phosphates de Matam. Accusé en 2012 par les autorités actuelles d'avoir empoché 8 milliards de francs du temps de Wade sans avoir exécuté les travaux, il a révélé que c'est le président Macky Sall lui-même qui lui a donné l'autorisation de poursuivre ses travaux à la Société minière de Matam (Somiva).
« Quand il est arrivé à la magistrature suprême, il avait la possibilité d'abroger le décret, mais il ne l'a pas fait. Après deux mois, il m'a appelé et m'a écrit une lettre pour me le confirmer », indique Cheikh Amar. Faisant allusion au controverse sur le marché, il renseigne qu'au début c'était très difficile. On parlait de Matam sans cesse. Aujourd'hui, c'est une affaire derrière nous. Je remercie le président pour ça. Je pense que je ne vais pas le décevoir », confie Cheikh Amar lors de la visite du chef de l'Etat sur le site de Somiva.
Selon Enquête, les propos de Cheikh Amar traduisent une certaine complicité de l'Etat par rapport à cette affaire du Phosphate. Le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Ba avait indiqué que l'Inspection Générale d'Etat (IGE) s'est saisie de ce dossier de 8 milliards qui avait défrayé la chronique au lendemain de l'accession de Macky Sall au pouvoir.
« Quand il est arrivé à la magistrature suprême, il avait la possibilité d'abroger le décret, mais il ne l'a pas fait. Après deux mois, il m'a appelé et m'a écrit une lettre pour me le confirmer », indique Cheikh Amar. Faisant allusion au controverse sur le marché, il renseigne qu'au début c'était très difficile. On parlait de Matam sans cesse. Aujourd'hui, c'est une affaire derrière nous. Je remercie le président pour ça. Je pense que je ne vais pas le décevoir », confie Cheikh Amar lors de la visite du chef de l'Etat sur le site de Somiva.
Selon Enquête, les propos de Cheikh Amar traduisent une certaine complicité de l'Etat par rapport à cette affaire du Phosphate. Le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Ba avait indiqué que l'Inspection Générale d'Etat (IGE) s'est saisie de ce dossier de 8 milliards qui avait défrayé la chronique au lendemain de l'accession de Macky Sall au pouvoir.
Autres articles
-
Gestion des conflits frontaliers : le gouverneur de Kaffrine prône une approche communautaire
-
Retrait des soldats américains du Niger : Des discussions entamées entre Washington et Niamey
-
72 heures de grève virtuelle de SYNPICS/E-media : la direction réagit et justifie la situation
-
Rapport OFNAC 2022 : des maires de plusieurs communes épinglés
-
Opérations pré-hivernales : le gouverneur de Dakar appelle à une mobilisation communautaire