Ce n’est plus ce vendredi 31 juillet 2015 que les enseignants vont vider les classes comme prévu. Le décret présidentiel qui vient de tomber coupe l’herbe sous les pieds des enseignants. Le président Sall prolonge l’année scolaire. Ce qui n’est pas pour plaire à l’autre camp. Le Grand Cadre des Syndicats d’Enseignants (GCSE), l’Union des Enseignants du Sénégal (UES), le Cadre Unitaire des Enseignants du Moyen-Secondaire (CUSEMS) menacent dans «l’Observateur ». «Nous avons constaté que le décret prolongeant l’année scolaire a été pris en catimini par le président de la République, Macky Sall, 48 heures avant la fin du premier décret. Cela ne nous a pas surpris du tout. Nous avons toujours considéré que le mode de gouvernance qui est en règle, c’est le pilotage à vue.
Lorsqu’il y a une année scolaire qui est perturbée par quelque raison que ce soit et qu’il ait exigé un réaménagement dudit calendrier, cela doit être suivi par une modification du décret portant son découpage. Cela n’a pas été fait jusqu’au moment où nous avons relevé les manquements. Le président de la République qui est une Institution de première catégorie, ne doit pas prendre un tel décret dans ces conditions… », campe Mamadou Lamine Dianté, l’un des coordonnateur du Grand cadre.
Gounia Niang embouche la même trompette. «Le décret que vient de prendre le Président de la République est un aveu d’échec du gouvernement. On ne peut pas réaménager un calendrier scolaire sans prendre en compte le découpage de l’année scolaire et de ce qui s’était passé. Le gouvernement est en train de montrer à la face du monde qu’il procède à un pilotage à vue du système… », rage ce dernier rejoint par Abdoulaye Ndoye du CUSEMS.
«Nous prenons acte de ce nouveau décret », réagit le syndicaliste qui pense «qu’il y a des débats beaucoup plus sérieux qu’il faut aborder dans l’Education ».
Lorsqu’il y a une année scolaire qui est perturbée par quelque raison que ce soit et qu’il ait exigé un réaménagement dudit calendrier, cela doit être suivi par une modification du décret portant son découpage. Cela n’a pas été fait jusqu’au moment où nous avons relevé les manquements. Le président de la République qui est une Institution de première catégorie, ne doit pas prendre un tel décret dans ces conditions… », campe Mamadou Lamine Dianté, l’un des coordonnateur du Grand cadre.
Gounia Niang embouche la même trompette. «Le décret que vient de prendre le Président de la République est un aveu d’échec du gouvernement. On ne peut pas réaménager un calendrier scolaire sans prendre en compte le découpage de l’année scolaire et de ce qui s’était passé. Le gouvernement est en train de montrer à la face du monde qu’il procède à un pilotage à vue du système… », rage ce dernier rejoint par Abdoulaye Ndoye du CUSEMS.
«Nous prenons acte de ce nouveau décret », réagit le syndicaliste qui pense «qu’il y a des débats beaucoup plus sérieux qu’il faut aborder dans l’Education ».
Autres articles
-
Naufrage du bateau le "Joola" : l'association des familles des victimes veut faire du 26 septembre un jour férié
-
Grand Yoff : le maire Madiop Diop ne compte pas reculer devant les marchands
-
Ascosen alerte sur une probable hausse du prix de l'eau et indexe Macky Sall
-
Loi d’amnistie : l’ordre de libération d’Ousmane Kabiline Diatta signé par le doyen des juges (avocat)
-
Opération de déguerpissements : le Parc à Mazout de Colobane rasé