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Madagascar : Commémoration troublée.



Madagascar : Commémoration troublée.

La commémoration de l'insurrection du 29 mars 1947, symbolisant la lutte du pays pour l'indépendance et le soulèvement contre le colonisateur français, a tourné en affrontements entre les partisans des trois anciens présidents et les forces de l'ordre.
Le temps n'était ni au recueillement, ni à la célébration du patriotisme lundi à Antananarivo.

La journée du 29 mars devait être celle de la commémoration de l'insurrection nationaliste contre le colonisateur français en 1947.

Mais la cérémonie officielle s'est terminée par une course-poursuite entre les forces de l'ordre et les partisans des trois anciens présidents.

Ces derniers voulaient à tout prix manifester leur hostilité au pouvoir, en se présentant massivement aux environs de la stèle de commémoration érigée à Ambohijatovo, dans le centre ville, où il était de tradition depuis plusieurs années que le chef de l'Etat dépose une gerbe en souvenir des nationalistes qui se sont battus pour l'indépendance.

A son arrivée, la délégation officielle conduite par le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina, a été accueilli par des huées que n'ont pas réussi à masquer les applaudissements des rares partisans des autorités venues sur place.

Stoïcisme

Et la gerbe de fleurs que Rajoelina avait déposée au pied de la stèle a été piétinée et détruite par des vandales quand la cérémonie officielle a pris fin.

Les forces de l'ordre ont dû recourir à des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants qui ont commencé à s'en prendre aux choristes venus pour l'animation.

Mais pour sa deuxième commémoration de la journée du 29 mars, Andry Rajoelina se voulait stoïque et à Moramanga, la première ville insurgée, située à une centaine de kilomètres d'Antananarivo, il a martelé son intention de conduire le pays jusqu'à la quatrième République.

L'ancien président Ravalomanana a lui aussi profité de la journée du 29 mars pour faire passer un message.

Il a appelé ses partisans à persévérer dans la lutte contre un pouvoir illégal pour défendre les acquis de ceux qui se sont battus pour l'indépendance, il a également appelé l'Union européenne en général, la France en particulier, à suivre la voie de l'Union africaine dans l'application des sanctions contre les autorités de fait.

BBC Afrique

Mardi 30 Mars 2010 - 12:02


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1.Posté par rhaj le 04/04/2010 16:47
Je crois que les gens ne se sentent même plus en état de se "recueillir" ou encore de "célébrer" tant la répression et le muselage de la population et des opposants sont musclés. Le dernier rapport de l'Amnesty International de Février 2010 a mentionné que les dénis de Droit de l'Homme sont suspectés d'être commandités de haut lieu. Il faut que la Communauté Internationale s'en tienne aux principes universelles, et sanctionne ce régime TGV.

La Lettre le l'Ocean Indien a émis une ALERTE, il y a 2 semaines, que je voudrais partager ici :
http://www.africain telligence.fr/LOI/alerte-loi/2010/03/18/grand-raout-sur-le-bois-de- ose%2C82580758-BRE-login
"... Paris plaidera pour qu'il (TGV) reçoive ce point d'appui (...), en dérogation des futures sanctions que Bruxelles pourrait prendre à son encontre pour des raisons politiques."

Depuis cette réunion, le gouvernement TGV/HAT a "finalement" décidé de stopper le traffic de bois de rose.

J'espère que l'Europe tient à ses principes. Les raisons des sanctions sont "politiques" (droits humains, non-respect des engagements/lois/conventions internationales). On ne peut pas effacer ces raisons du fait que le gouvernement TGV/HAT, soudainement, a un comportement responsable avec le traffic de bois de rose. Il ne faut pas oublier que c'est ce gouvernement qui a "légalisé" le traffic en premier lieu, et ce, pour gain financier : http://news.mongabay. com/2010/ 0302-madagascar_ shipment. html

Il faut faire comprendre à tous que la Communauté Internationale NE doit PAS pardonner un comportement VOYOU (drois humains et non-respect d'engagements) parce qu'on a cessé un autre comportement VOYOU (avec l'environnement).

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