Dans un communiqué, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a fait état de 14 morts et de plus de 24 000 sinistrés.
Le correspondant de la BBC à Madagascar souligne pourtant que ce bilan risque d’augmenter au vue d’une catastrophe qui ne fait qu’empirer.
Il rapporte que le nombre de victimes a fortement augmenté dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le bruit des sirènes
Les autorités ont lancé, explique-t-il, plusieurs appels, avertissant les habitants des dangers potentiels le long des fleuves.
Les pluies ont provoqué des glissements de terrain emportant des maisons et des routes à travers la ville et au-delà.
Des sirènes provenant des nombreux véhicules de secours se sont fait entendre toute la nuit dans la ville basse.
Appel à la population
Le BNGRC a appelé les écoles, gymnases et centres d’enseignement à ouvrir leurs portes "et toute personne de bonne volonté à faciliter l'accueil" des personnes rendues sans-abris.
Le président Hery Rajaonarimampianina et son premier ministre Jean Ravelonarivo se sont rendus sur place aux premières heures de la matinée alors que les sinistrés étaient évacués en masse.
L'agglomération d'Antananarivo est traversée par les rivières Ikopa, Sisaony et Mama. Leurs niveaux ont monté et des digues empêchant l'eau de se déverser vers la partie basse de la ville ont cédé.
Epidémies
En septembre 2014, l’OMS a donné l’alerte sur une situation jugée préoccupante, l’épidémie de peste qui s’étant répandue dans le pays a fait au moins 71 morts.
L'eau non traitée ou polluée est généralement responsable de maladies graves. Notre correspondant craint que maladies hydriques telles que la fièvre, la typhoïde, la dengue, le paludisme ou le choléra, liées à l’eau insalubre, se propagent encore plus rapidement au sein d’une population dense.
-
Le Burkina Faso expulse 3 diplomates français
-
Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
-
Des inondations records dans plusieurs pays d'Afrique, noyés sous les besoins d'assistance
-
Burkina Faso: trois diplomates français déclarés «persona non grata» pour «activités subversives», annonce le ministère burkinabè des Affaires étrangères
-
Drogues en Afrique de l’Ouest: plus de prévention demandée face à la hausse de la consommation