Le président malgache de la transition Andry Rajoelina. AFP/Stéphane De Sakutin
Dernière ligne droite pour la Céni-T, Commission électorale nationale indépendante de transition, avant de trancher sur la question qui fâche depuis le début de la transition : les dates des élections qui seront reconnues par la communauté internationale. Ce calendrier doit être fixé avec les experts des Nations unies qui poursuivent actuellement leurs visites sur tout le territoire.
A priori, l’ONU et l’Union européenne seraient pour des élections en 2013, tandis que la SADC, la communauté des quinze pays d'Afrique australe, et l’Organisation internationale de la Francophonie souhaiteraient la tenue d’une élection dès cette année.
Le débat dépasse le simple cadre des experts techniques. Certaines voix de la société civile s’élèvent pour que les élections se tiennent cette année pour abréger la dégradation du tissu économique et social. Alors que d’autres, notamment parmi la classe politique, freinent des quatre fers par crainte que des élections mal organisées créent une nouvelle crise électorale – ou par intérêt personnel de faire durer la transition, accusent leurs détracteurs.
La question de savoir quelle élection organiser en premier fait aussi débat : présidentielle, législatives ou communales ? Et avec quels candidats ? Puisque l’application de la nouvelle loi d’amnistie prend du temps. Certains voudraient aussi voir les deux protagonistes Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana renoncer à la bataille. Mais pour l’instant, leur volonté d’être le prochain élu ne laisse guère de doute.
Source: RFI
A priori, l’ONU et l’Union européenne seraient pour des élections en 2013, tandis que la SADC, la communauté des quinze pays d'Afrique australe, et l’Organisation internationale de la Francophonie souhaiteraient la tenue d’une élection dès cette année.
Le débat dépasse le simple cadre des experts techniques. Certaines voix de la société civile s’élèvent pour que les élections se tiennent cette année pour abréger la dégradation du tissu économique et social. Alors que d’autres, notamment parmi la classe politique, freinent des quatre fers par crainte que des élections mal organisées créent une nouvelle crise électorale – ou par intérêt personnel de faire durer la transition, accusent leurs détracteurs.
La question de savoir quelle élection organiser en premier fait aussi débat : présidentielle, législatives ou communales ? Et avec quels candidats ? Puisque l’application de la nouvelle loi d’amnistie prend du temps. Certains voudraient aussi voir les deux protagonistes Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana renoncer à la bataille. Mais pour l’instant, leur volonté d’être le prochain élu ne laisse guère de doute.
Source: RFI
Autres articles
-
Guinée: l’opposition s’organise autour de l’Union sacrée pour faire pression sur la transition
-
Soudan du Sud: une dizaine de pays dénoncent les taxes sur les opérations humanitaires
-
Mali : plus de 110 civils enlevés par des "djihadistes" présumés
-
Après le naufrage meurtrier d'une baleinière, la Centrafrique fait son deuil
-
Éthiopie: des exactions entre Tigréens et Amharas au Nord forcent de milliers de civils à l’exil