Le juge Raymond Ranjeva (D) au tribunal de La Haye, Pays-Bas, le 08 septembre 2010. AFP PHOTO / KOEN VAN WEEL
Eminence internationale, issu de l’aristocratie, Raymond Ranjeva est une figure de l’intelligentsia, jouissant d’un crédit certain à l’étranger. Sa comparution ainsi que celle de sa fille aux côtés des militaires mutins fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs jours : des messages de soutien se sont multipliés sur internet et dans les médias locaux. Samedi, une messe a été organisée rassemblant famille et amis, parmi lesquels de nombreux membres de l’opposition.
Le professeur Ranjeva et sa fille Riana sont soupçonnés d’être complices dans la mutinerie de la BANI, la base aéronavale d’Ivato, le 17 novembre 2010. Des documents compromettants auraient été retrouvés chez le juriste.
Mais pour ses proches, le pouvoir cherche à tuer dans l’œuf son récent engagement politique. Il y a un mois encore, Raymond Ranjeva organisait un débat public sur les solutions à apporter à la crise actuelle. On a vu aussi sa signature dans un livre collectif sur « le coup d’Etat de mars 2009 ».
Le procès doit s’ouvrir ce matin devant la Cour criminelle ordinaire, mais il est aussi probable que le tribunal prononce un renvoi : certains militaires pourraient décider de ne pas se présenter tant que l’un de leurs, le colonel Charles Andrianasoavina, hospitalisé à La Réunion, n’est pas rapatrié.
Source: RFI
Le professeur Ranjeva et sa fille Riana sont soupçonnés d’être complices dans la mutinerie de la BANI, la base aéronavale d’Ivato, le 17 novembre 2010. Des documents compromettants auraient été retrouvés chez le juriste.
Mais pour ses proches, le pouvoir cherche à tuer dans l’œuf son récent engagement politique. Il y a un mois encore, Raymond Ranjeva organisait un débat public sur les solutions à apporter à la crise actuelle. On a vu aussi sa signature dans un livre collectif sur « le coup d’Etat de mars 2009 ».
Le procès doit s’ouvrir ce matin devant la Cour criminelle ordinaire, mais il est aussi probable que le tribunal prononce un renvoi : certains militaires pourraient décider de ne pas se présenter tant que l’un de leurs, le colonel Charles Andrianasoavina, hospitalisé à La Réunion, n’est pas rapatrié.
Source: RFI
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