Dire que le Magal de Touba est une aubaine pour les charretiers est bien une lapalissade. Bien installés sur leurs carrioles, les conducteurs de charrettes profitent de l’événement religieux pour se faire le plus de recettes. Venus de leurs leur Baol natal, ils jouent leur partition, le temps que dure le grand Magal de Touba. Rencontrés dans les ruelles très animées du célèbre marché Ocasse de Touba point de chute de tous ces carrioles, les charretiers ne boudent pas leurs plaisirs tellement ils gagnent à tout les coups. Dans ce marché avec ces grands bazars, l’ambiance est assurée par les conducteurs de calèches et de charrettes aidés en cela par ces gros hauts parleurs qui distillent soient des khassaides à la gloire de Serigne Touba soient des annonces qui invitent les piétons à venir acheter un produit. En cette veille de magal ou l’affluence devient plus intense les charretiers dictent leurs lois aux clients obligés qu’ils sont de s’accommoder aux nouveaux prix qui varient en cette période de magal entre 100fcfa et 200fcfa.
Cravache à la main, le sifflet à la bouche moyen le plus efficace de se frayer un chemin, le jeune Modou Ndiaye est originaire de Bambey. Vêtu d’un jean bleu délabré, chaussé de tic-tic plastique, le bonnet sur la tête, les lèvres sèches, témoignent de la rigueur du climat à Touba en cette veille de Magal. Venu de Dakar avec sa carriole histoire de se faire de l’argent, mais pour assister au magal comme tout bon mouride. Sur le gain du jour Modou Ndiaye n’aime pas avancer de chiffre mais ce qui est sûr c’est que les affaires marchent bien. Mais sur notre insistance, il fini par se lâcher « Bon on peut gagner entre 15 000 et 20 000 fcfa par jour, alhamdoulilahi, niou gui sante Serigne Touba rek, à Touba, l'expression Sante Serigne Touba est sur tous les lèvres », confie Modou Ndiaye.
Les propos de Modou sont corroborés par beaucoup d’autres conducteurs de charrettes, c’est le cas de Cheikh Longor venu de Patar, un village situé dans le Baol, lui comme Modou se frotte les mains « Je peux gagner entre 12000 et 15000 Fcfa par jour et en dehors des dépenses pour nourrir mon cheval, je me retrouve avec un bénéfice de plus de 10 000 Fcfa, tu vois, seul le magal procure un tel gain », explique t-il avec un grand sourire.
Les nombreuses déviations instaurées par le nouveau plan de circulation pour faciliter le déplacement de fidèles n’atteignent guère leurs déterminations. Dans ces ruelles très poussiéreuses de Touba sillonnées par l’équipe de Pressafrik.com dépêchée dans la ville sainte de Touba, les charretiers fixent les règles du déplacement dans la ville sainte et aucune norme n’est instaurée pour réglementer ce secteur le temps que dure l’événement religieux.
Interpellés sur les difficultés rencontrées, le jeune Serigne Bassirou Dieng liste les tracasseries « Avant le magal on nous a demandé de s’acquitter d’une taxe de 2000 Fcfa pour faire convenablement notre travail, mais quelques jours nous avons constaté que des personnes préposées à la sécurité nous interpellent pour nous demander encore de payer des sommes et cela nous le déplorons vivement », se désole t-il.
Et en attendant les charretiers et autres conducteurs de calèches continuent de rouler, sollicités qu’ils sont par les fidèles venues de partout. A touba, les conducteurs de charrettes s’en sortent bien, seulement avec eux il faut être prudent et bien regardant pour éviter tout malencontreux contact fatal aux passagers et autres piétons.
Cravache à la main, le sifflet à la bouche moyen le plus efficace de se frayer un chemin, le jeune Modou Ndiaye est originaire de Bambey. Vêtu d’un jean bleu délabré, chaussé de tic-tic plastique, le bonnet sur la tête, les lèvres sèches, témoignent de la rigueur du climat à Touba en cette veille de Magal. Venu de Dakar avec sa carriole histoire de se faire de l’argent, mais pour assister au magal comme tout bon mouride. Sur le gain du jour Modou Ndiaye n’aime pas avancer de chiffre mais ce qui est sûr c’est que les affaires marchent bien. Mais sur notre insistance, il fini par se lâcher « Bon on peut gagner entre 15 000 et 20 000 fcfa par jour, alhamdoulilahi, niou gui sante Serigne Touba rek, à Touba, l'expression Sante Serigne Touba est sur tous les lèvres », confie Modou Ndiaye.
Les propos de Modou sont corroborés par beaucoup d’autres conducteurs de charrettes, c’est le cas de Cheikh Longor venu de Patar, un village situé dans le Baol, lui comme Modou se frotte les mains « Je peux gagner entre 12000 et 15000 Fcfa par jour et en dehors des dépenses pour nourrir mon cheval, je me retrouve avec un bénéfice de plus de 10 000 Fcfa, tu vois, seul le magal procure un tel gain », explique t-il avec un grand sourire.
Les nombreuses déviations instaurées par le nouveau plan de circulation pour faciliter le déplacement de fidèles n’atteignent guère leurs déterminations. Dans ces ruelles très poussiéreuses de Touba sillonnées par l’équipe de Pressafrik.com dépêchée dans la ville sainte de Touba, les charretiers fixent les règles du déplacement dans la ville sainte et aucune norme n’est instaurée pour réglementer ce secteur le temps que dure l’événement religieux.
Interpellés sur les difficultés rencontrées, le jeune Serigne Bassirou Dieng liste les tracasseries « Avant le magal on nous a demandé de s’acquitter d’une taxe de 2000 Fcfa pour faire convenablement notre travail, mais quelques jours nous avons constaté que des personnes préposées à la sécurité nous interpellent pour nous demander encore de payer des sommes et cela nous le déplorons vivement », se désole t-il.
Et en attendant les charretiers et autres conducteurs de calèches continuent de rouler, sollicités qu’ils sont par les fidèles venues de partout. A touba, les conducteurs de charrettes s’en sortent bien, seulement avec eux il faut être prudent et bien regardant pour éviter tout malencontreux contact fatal aux passagers et autres piétons.
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