«Dans notre pays, il est nécessaire de rappeler que constitutionnellement nous avons un régime présidentiel. De Senghor, dès après les événements de 1962, à Sall en passant par Diouf et Wade, c’est le président de la république et lui seul, qui définit la politique de la Nation», a déclaré le Premier ministre qui rappelait le parcours les raisons qui empêchaient qu’il y ait bicéphalisme au Sénégal.
Poursuivant, Mahammad Boune Abdallah Dione indique dans les colonnes de l'Observateur qu’un locataire de la Primature n’a pas droit au chapitre ni dans le Conseil suprême de la magistrature présidé par le président de la République qui est assisté par son ministre de la Justice, ni au Conseil suprême de la Cour des Comptes, ou le chef de l’Etat est aidé par son ministre des Finances, encore moins dans la chaîne de commandement des Armées. Car le corps militaire n’obéit qu’à son chef suprême, en l’occurrence le chef de l’Etat.
Ce qui conduit le chef du gouvernement à informer que «Dès que l’on touche aux domaines de souveraineté, le Premier ministre devient inexistant et c’est tant mieux ainsi». Et selon lui, cela démontre la force du suffrage universel qui confère au chef de l’Etat cette légitimité.
Mahammad Dionne de conclure donc qu’«il ne peut plus y avoir de bicéphalisme dans notre pays car, le législateur l’a prévu ainsi depuis 1962 et c’est ce qui nous procure cette grande stabilité constitutionnelle tant enviée en Afrique. Qu’on arrête de jouer à se faire peur».
Poursuivant, Mahammad Boune Abdallah Dione indique dans les colonnes de l'Observateur qu’un locataire de la Primature n’a pas droit au chapitre ni dans le Conseil suprême de la magistrature présidé par le président de la République qui est assisté par son ministre de la Justice, ni au Conseil suprême de la Cour des Comptes, ou le chef de l’Etat est aidé par son ministre des Finances, encore moins dans la chaîne de commandement des Armées. Car le corps militaire n’obéit qu’à son chef suprême, en l’occurrence le chef de l’Etat.
Ce qui conduit le chef du gouvernement à informer que «Dès que l’on touche aux domaines de souveraineté, le Premier ministre devient inexistant et c’est tant mieux ainsi». Et selon lui, cela démontre la force du suffrage universel qui confère au chef de l’Etat cette légitimité.
Mahammad Dionne de conclure donc qu’«il ne peut plus y avoir de bicéphalisme dans notre pays car, le législateur l’a prévu ainsi depuis 1962 et c’est ce qui nous procure cette grande stabilité constitutionnelle tant enviée en Afrique. Qu’on arrête de jouer à se faire peur».
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