Selon un des signataires du document d'Alger, c'est Bamako qui aurait demandé à l'Algérie de reprendre en main le dossier de médiation dans la crise. C'est en tout cas ainsi que les autorités algériennes ont justifié la convocation des groupes et des délégations des communautés du Nord hier, jeudi.
Bamako n'a jamais caché son scepticisme envers la médiation internationale coordonnée par Ouagadougou : une médiation qui, selon elle, est trop favorable aux groupes rebelles touaregs.
Jeudi, à Alger, les touaregs du Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), les sédentaires des Ganda Koy et une délégation arabe non reconnue par le MAA (Mouvement arabe de l'Azawad) ont donné un blanc-seing à l'Algérie pour qu'elle prenne en main cette médiation, au point mort depuis des semaines.
« Nos frères algériens nous ont fait le point sur l'état d'avancement des pourparlers exploratoires avec les groupes armés », a déclaré le ministre malien à l'issue de la renonctre avec le ministre algérien des Affaires étrangères, cité par l’agence de presse algérienne APS. Des pourparlers que Zahabi Ould Sidi Mohamed a qualifiés de « très prometteurs ». « Nous sommes très optimistes. Sous peu, ces groupes armés pourront se retrouver de façon formelle, ici, en Algérie avant d'aller en négociations au Mali », a estimé le ministre malien.
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