Sur l’important axe routier Gao, Ménaka via la localité de Ansongo, dans le nord, les transporteurs privés n’en peuvent plus. Ils ont interrompu le trafic. Plus de bus, plus de camions de transport ou autres véhicules affrétés par des ONG. C’est leur manière de protester contre l’insécurité sur les routes.
Solidaire des syndicats de transporteurs, Abbas Diallo, un des représentants de l’Association des jeunes de la localité d’Ansongo explique sa situation sur cet axe routier du nord. « Tous les jours, c’est des braquages, c’est des morts, c’est des enlèvements. On informe l’armée, on informe Barkhane, on informe la Minusma, personne ne réagit. On ne peut pas continuer. Qui fait ça ? Ce sont les bandits. On ne sait pas. Il y a tellement de groupes armés que l’on ne sait pas qui est qui », explique-t-il.
Sans la circulation de ces véhicules et camions, la vie s’arrête un peu dans la région. Les populations circulent difficilement ainsi que les marchandises, sans oublier les convois humanitaires, très utiles en cette période de crise. Il n’empêche, le syndicat des transporteurs privés de la localité de d’Ansongo durcit le ton. « Si rien n’est fait avant la fin de cette semaine, le trafic sera interrompu sur d’autres axes routiers » du septentrion malien.
Source: Rfi.fr
-
Syrie: au moins 36 soldats syriens tués dans une frappe israélienne près d'Alep (ONG)
-
Haïti: 243 personnes évacuées vers la Martinique, dont une majorité de Français
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition