Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Mali: un rapport de la CMA accuse la Plateforme pro-Bamako d'exactions

Au Mali, la situation demeure calme depuis plusieurs jours à Kidal. Des discussions sont censées y être relancées. Les combats entre les ex-rebelles de la CMA et les combattants de la Plateforme pro-Bamako avaient repris en juillet 2016, en dépit de la signature d'un accord de paix en juin 2015. Dans ce contexte, les anciens rebelles de la CMA ont adressé aux différentes commissions mixtes créées par l'accord de paix, à la Mission des Nations unies dans le pays ainsi qu'à la force française Barkhane, un rapport accusant les combattants de la Plateforme d'exactions commises ces dernières semaines.



C'est une liste détaillée de soixante-trois exactions que la CMA prétend avoir recensé.
Des noms de victimes, des localités et des dates, ainsi que des descriptions : coups de crosse, pillages, enlèvements, actes de torture ou encore exécutions. Des exactions attribuées par les anciens rebelles à la Plateforme des groupes armés pro-Bamako, et plus précisément au Gatia. L'appartenance de combattants du Gatia à l'armée malienne est, une nouvelle fois, pointée.

Le Gatia dément « catégoriquement » toutes ces accusations : un chef de ce groupe armé qualifie les affrontements survenus cet été, puis au mois de septembre, « d'événements malheureux » provoqués, au contraire, par la mort de deux combattants du Gatia.

La section droits de l'homme de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), qui a déjà produit un rapport interne toujours confidentiel sur les exactions commises durant l'été, assure qu'une enquête est en cours « pour vérifier ces nouvelles allégations » : il est vrai que le Gatia commet des abus des droits de l'homme, affirme un cadre de la section onusienne, y compris des assassinats, « mais pas tout ce qu'on leur attribue ». « Il y a aussi des allégations contre la CMA, poursuit cette source, mais à une moindre échelle ». De son côté, la mission onusienne cherche également à identifier les auteurs, au sein des différents groupes armés, des exactions qui auront été avérées.

Source: Rfi.fr



Samedi 1 Octobre 2016 - 07:40


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter