Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Mamadou Dialane Faye : «Si la Présidentielle ne se tient pas en 2017, le pays sera ingouvernable».

La prochaine élection présidentielle au Sénégal devra se tenir en 2017 et pas une année de plus. C’est la conviction de Mamadou Dialane Faye, député du parti Rewmi. Selon le parlementaire, si la promesse du chef de l’Etat n’est pas tenue, le pays pourrait basculer dans le chaos.



Mamadou Dialane Faye : «Si la Présidentielle ne se tient pas en 2017, le pays sera ingouvernable».
Que Macky Sall se le tienne pour dit ; le parti Rewmi n’acceptera pas que la prochaine élection présidentielle se tienne au-delà de 2017. C’est l’avertissement lancé par Mamadou Dialane Faye, à Notto-Diobass : «Nous sommes persuadés qu’il y aura des élections, présidentielles et législatives au Sénégal en 2017. Si le contraire se produit, le pays sera ingouvernable jusqu’en 2019», a-t-il averti.
 
Parlant du réforme qui doit justement valider la réduction du mandat du président de la République de 7 à 5 ans, le parlementaire pense qu’il faut faire très attention sur son contenu car il pourrait ne pas être dans l’intérêt du Sénégal : «Le Sénégal, en tant que démocratie avancée, ne mérite pas cette situation dramatique. Ce qui pourrait créer cette situation dramatique c’est qu’on parle de projet de réformes constitutionnelles dont aucun Sénégalais ne connaît le contenu, à part peut-être l’entourage du Président de la République».
 
Le «rewmiste» est d’avis qu’il faut tirer la sonnette d’alarme pour attirer les Sénégalais sur les ambitions «obscures» de Macky Sall en agitant partout la réduction du mandat sans pour autant communiquer sur les autres points de ce référendum : «Ce serait extrêmement grave qu’on présente un projet de réformes constitutionnelles sans que les citoyens ne donnent leurs avis. Les Sénégalais doivent comprendre ce que le Président Sall envisage de faire. On risque d’avoir dans la réforme des éléments dont le Sénégal ne veut pas, puisque la simple réduction du mandat du président de la République, loin d’être une promesse électorale, est un engagement politique que le Président est tenu de respecter, bien qu’il y ait des gens de son camps qui n’en veulent pas», a-t-il tenu à prévenir.
 
Le camarade d’Idrissa Seck pense qu’il y a certains points qui doivent figurer dans le projet de constitution : «Actuellement tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du chef de l’Etat. L’Assemblée nationale n’a aucun pouvoir. Le pouvoir judiciaire n’est pas indépendant. Le Sénégal est dans un gouffre et le régime de Macky Sall est incapable de nous tirer du trou », conclu-t-il.


Lundi 5 Octobre 2015 - 09:19


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter