C'est donc le deuxième procès en appel pour Mohamed Cheikh Ould Mkheitir. Condamné à mort en première instance en décembre 2014, il avait vu sa peine confirmée en 2016 lors du premier procès en appel. Les faits avaient cependant été requalifiés d'apostasie, en mécréance une accusation moins lourde en théorie. La cour d'appel avait alors reconnu son repentir mais avait demandé à la Cour suprême de statuer sur sa sincérité.
Le 31 janvier dernier, la plus haute juridiction du pays a jugé à son tour que ce n'était pas à elle de se prononcer sur le sujet, et a renvoyé l'affaire devant une nouvelle cour d'appel, autrement constituée.
Il aura fallu attendre dix mois pour que ce nouveau procès en appel soit enfin programmé, avec de nouveaux juges qui vont siéger aujourd'hui et qui devront se pencher sur la sincérité du repentir du blogueur et statuer en conséquence.
Une nouvelle étape qui permettra peut-être de trouver une issue à cette affaire embarrassante pour la justice qui a suscité depuis qu'elle a éclaté de nombreuses manifestations hostiles.
Le 31 janvier dernier, la plus haute juridiction du pays a jugé à son tour que ce n'était pas à elle de se prononcer sur le sujet, et a renvoyé l'affaire devant une nouvelle cour d'appel, autrement constituée.
Il aura fallu attendre dix mois pour que ce nouveau procès en appel soit enfin programmé, avec de nouveaux juges qui vont siéger aujourd'hui et qui devront se pencher sur la sincérité du repentir du blogueur et statuer en conséquence.
Une nouvelle étape qui permettra peut-être de trouver une issue à cette affaire embarrassante pour la justice qui a suscité depuis qu'elle a éclaté de nombreuses manifestations hostiles.
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