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Me El Hadj Diouf dénonce une prise d'otage et se défoule sur la presse : «Khalifa Sall est en garde-à-vue »

Empêché de s’entretenir avec son client, Khalifa Sall, Me El Hadj Diouf considère que ce dernier est en garde-à-vue non officielle. L’«avocat du peuple » qui s’est entretenu avec la presse, dénonce cette posture des policiers qu’il assimile à des dictateurs, avant de s’en prendre aux journalistes qui, selon lui, sont en intelligence avec le régime pour discréditer Khalifa Sall.



Me El Hadj Diouf dénonce une prise d'otage et se défoule sur la presse : «Khalifa Sall est en garde-à-vue »
«J’ai accompagné Khalifa Sall pour entrer ensemble avec lui dans les locaux quand les éléments de la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic), sont venus l’enlever pour le faire entrer avant la confrontation qui est prévue aujourd’hui », fustige la robe noire qui ne digère pas qu’il lui soit interdit d’assister son client.

Selon lui, cette façon de faire est en nette contradiction avec «l’article 5 du règlement 5 de l’Uemoa» qui régit les pays faisant partie de son espace voulant que les avocats puissent porter assistance à leurs clients lors des interrogatoires. Ce qui lui fait dire que Khalifa Sall est en garde-à-vue. 

Le refus des policiers de le laisser s’entretenir avec le maire de Dakar signifie, de l’avis de Me Diouf que : «Khalifa Ababacar Sall, le maire de Dakar est actuellement en garde à vue». Et d’ajouter : «Ils l’ont pris en otage et la prise d’otage continue depuis hier, mardi ».

Assimilant cette posture des policiers à un régime dictatorial, l’avocat de M. Sall révèle avoir saisi le Bâtonnier afin que les droits de la défense soient respectés.

D’ailleurs, indique-t-il, c’est la raison pour laquelle, il a enjoint à son client de ne pas considérer les enquêteurs de la Dic «comme des policiers », en conséquence de quoi «il lui a défendu de répondre à leurs questions».

 Sur un autre registre, le président du Parti des travailleurs et du peuple (Ptp) s’en est pris aux journalistes qui, selon lui, sont à la solde du régime. Car, accuse-t-il, ce sont les quotidiens auxquels ils appartiennent qui ont publié des articles incriminant son client, et ce, «dans le but manipuler les Sénégalais» et accomplir librement leur forfait. 


Mercredi 22 Février 2017 - 12:36


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