Femi Falana, avocat défendant les droits de l'homme, a indiqué à la BBC que est convaincu que les soldats, manquant d'armes pour combattre les insurgés islamistes, ne seraient pas exécutés.
Femi Falana, qui représente une partie des 66 condamnés à mort pour complot, lâcheté et mutinerie l'an dernier, a déclaré que le gouvernement nigérian n'avait pas équipé correctement les unités de combat.
"Ils [les soldats] ne s'engagent pas dans l'armée pour se suicider, mais pour défendre leur patrie et depuis que le gouvernement n'a pas mis à disposition des armes, ils sont incapables de se battre", a-t-il précisé le programme Newsday de la BBC.
"Les peines sont en attente de confirmation, mais nous prenons des mesures pour faire en sorte qu'aucun soldat du Nigeria ne soit exécuté en raison de la négligence de l'Etat nigérian."
L'avocat a ajouté que le président sortant Goodluck Jonathan "avait refusé de revoir les condamnations à la demande des soldats."
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué que l'insurrection de Boko Haram, qui a commencé en 2009, avait causé "une des crises humanitaires les plus graves en Afrique".
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